ous sortions de la crêperie. Daisuke tenais ma main. Nous marchions vers la sortie de la ville. Je savais que le manoir où vivait Wendy et son colocataire était une très grande propriété. Nous passâmes par la forêt... J'avoue que ce petit passage me donnais des idées... Disons, sauvage. Nous arrivions par l'arrière et nous nous faufilons dans sa chambre. On pouvait voir de manière très distincte cette passion assouvie pour la musique. Tout comme j'avais rangé mes documents quand il était venu à la maison, il avait fait la même chose avec ses partitions. Je le vis mettre quelque chose dans sa poche. Puis il me me reculer jusqu'à tomber sur le lit pour m'embrasser. J'étais prête à lui faire plaisir, mais mes envies fut retenu quelques instants car Daisuke se releva pour aller finir d'écrire sa chanson. Entre-nous, je n'allais pas rester comme ça, daignant que monsieur revienne. Je vins le dans son dos et mis ma tête au creux de son cou. Je embrassai laissant mes mains aller sur son torse. Je trouvais le premier bouton de sa chemise, puis le deuxième etc etc. Je les enlevais un par pour avoir accès à son agréable musculature. Je découvris son dos, l'embrassais et lui faisais des suçons tout du long. Par la suite, je laissais mes mains descendre le long des cuisses. Curieuse comme je suis, c'était une véritable torture de ne pas savoir ce qu'il avait pris dans sa table de chevet. Je fouillais dans ses poches. Je sortis un petit écrin. Je l'ouvris. Je vis une bague. Elle était fine et en argent. Je levais les yeux en sa direction.

-Ouah! Pourquoi t'as ça? C'est pour une occasion?

ette bague était intrigante. Mais je n’aurais jamais pus croire qu’elle signifiait ce qu’elle signifiait pour Daisuke. Ma curiosité l’avait comme poussé au bord de la falaise. A ce moment il s’était relevé et je m’étais assise en tailleur. Finalement, il se mit à genou avec la bague. « Oula oula ! Qu’est ce qu’il va me pondre !? Si tu me demande en mariage Daisuke tu risques de te prendre un magnifique : NON ! » Seulement, ce n’étais une demande en mariage... Mais plutôt une demande de fiançailles. Je fis des grands yeux, en ne sachant pas quoi faire. Cet acte de « bravoure » me faisait littéralement craquer... Néanmoins elle me faisait très peur aussi. Parce que ce n’est pas le genre de chose qu’on demande comme ça à une fille au bout d’une semaine. On ne vit même pas ensemble ! Il ne connait pas ma fille ! « Bon Elisa calme-toi, et réfléchis. Réfléchis VIIITE !!! » Au bout de quelques seconde, je pris ma décision. Je regard malin et un sourire en coin se dessinait sur mon visage. Je me jetais sur lui pour le déséquilibrer. Il était allongé en dessous moi, et je l’embrassais avec tendresse. Puis je m’assis sur ses cuisses, lui prenant ses mains.

- Ecoute Dai, me fiancer c’est pas trop mon truc pour le moment. Mais, je ne suis pas contre un symbole d’appartenance. On se promet fidélité et amour.

Je détachais le pendentif que j’avais autour du cou. C’était une chaine en argent avec une colombe. Symbole de la liberté que j’ai pris en partant de l’Angleterre. Je pris son visage entre mes deux mains et le fis monter au mien. Je l’embrassais puis m’arrêtais, nos deux visages collés. J’accrochais le pendentif.

- Il va à la perfection avec celui que tu as mon chaton. Alors si tu es d’accord, j’appartiens à présent à Daisuke Amano et Daisuke Amano appartiens à Elisa Chelsea Victoria Vitellius.

Je me mis à l’embrasser amoureusement, laissant mes mains aller sur son torse. Je descendais dans son cou me laissant à l’odeur sucrée et enivrante qu’il dégageait.

omment... Mais comment il avait pu faire ça. Dans quel p*tain de monde il avait vu qu'on pouvait exiger à une femme de se fiancer avec elle dans la pur exigence de montrer à tout le monde qu'on est lié l'un à l'autre. J'emm*rde la population et s'il ne comprend pas, je ne sais pas si on va pouvoir continuer notre petit jeu longtemps. J'ai déjà eut des doutes sur notre relation... Mais comment accepter ce qui vient de se passer? Comment continuer de vivre notre amour si nous n'avons pas la même vision des choses. De plus il avait fuit. Encore une fois... J'étais divisée. Entre peine, rage et incompréhension, je restais immobile. Bien sur que je serais partie... Seulement, je n'étais pas une fuyarde comme lui. Je me laissais glisser au bord de son lit. J'avais trouvé le peu de foi pour récupérer la bague dans la poubelle. Je m'adossais contre le mur, sur le lit. Je la regardais et une envie de sommeil me pris. Mes mains tombèrent au niveau de la poitrine et me plongeais dans un sommeil que j'aurais pu espérer le plus long possible. Mon corps s'abandonna au néant. Une vision noire profonde l'envahissait. Puis, une lumière blanche et des images floues. La film de nos moments ensembles. A mon réveil, je me souvenais à la perfection de se rêve qui n'était pas juste une fabrication de mon subconscient... Juste la projection de la réalité.

orsque j'ouvris les yeux, je le vis. Il s'excusa. Je n'étais pas totalement réveillée alors j'avais du mal à assimiler ce qu'il me disait. Il s'excusait et avouait ses tords. Ceci me réjouissais. Son front contre le mien, il me mis un écouteur dans mon oreille me confiant qu'il avait écrit la chanson pour moi. Je mis ma tête sur son épaule et pris sa main. Je me laissais bercer par la musique. Je cherchais à comprendre les paroles mais elles étaient en japonais. Je ne comprenais rien. Seulement l'attention me plaisait. Un moment calme venait de s'installer entre nous. A la fin de la chanson, je me mettais en face de son visage. Je le regardais avec des yeux tendres et brillants.

-Euh... Dai. L'attention est vraiment belle. Tu m'expliques les paroles? Je ne comprends pas vraiment le japonais mon chat.

Je caressais ses cheveux en même temps.  Je le trouvais trop mignon. J'avais abandonné mes mauvais sentiments pour laisser la place aux bons. J'attendais qu'il me réponde pour succomber à se désir incontrôlable que me procurait la vision de ses lèvres. Je posais ma bouche sur la sienne, mes mains sur son visage. Je profitais du plaisir simple d'un baiser échangé avec l'homme qui me transforme à chaque regard, à chaque moment passé ensemble.

-Elisa Chelsea Victoria Vitellius liée exclusivement à Daisuke Amano. Ca sonne bien. Tu n'es pas un camarade de b*ise, tu es mon avenir. Personne ne fuit. Que ce soit toi ou moi. On reste ensemble! Même dans l'adversité et même quand on est pas d'accord. Je tiens à toi et j'ai besoin de toi. Ensemble!?

Je le dévorais des yeux pour l'embrasser de nouveau. Je m'étais laisser aller à une douceur certaine et à un véritable serment d'alliance.

es paroles de sa chanson étaient vraiment à double sens. Seulement, elles étaient belles. Je n’avais pas forcément besoin de connaître leur signification pour aimer le fait qu’il me les aient dédiées. Il m’allongea sur le lit en se positionnant entre mes jambes. Il glissait la bague le long de mon pendentif pour que je le remette à mon cou. Je levais le yeux vers lui. Il finit par m’embrasser, enlevant  haut de ma robe. Il mît la tête dans ma poitrine en y mettant ses mains sous mon soutien gorge. Il était toujours torse nu d’avant notre accrochage. Je me mis au dessus de lui, prenant son menton entre mes doigts. Je le regardais ses yeux. J’attrapais le pendentif qui portait chaque jour. Une bague. Je l'a pris entre mes doigts pour la voir de plus près. Il y avait une ressemblance avec celle que j’avais autour de mon cou.

-Donc... Cette bague, c’est ton alliance qui se lie à la mienne. C’est bien. Au moins je n’aurais pas besoin de te mettre un cadenas au cou pour que tes fans hystériques comprennent que tu m’appartiens.

Je me mis à l’embrasser. Ses lèvres, son cou, son torse jusqu’en dessous de la ceinture. J’avais déboutonné son pantalon au préalable en m’occupant du haut de son corps.

ous avons fait l’amour une porte partie de la nuit. Plusieurs fois dans la même nuit d’ailleurs. C’était bon, c’était doux et  c’était bestial. Je me réveillais sur son torse. Totalement nue. Je me relevais au dessus de lui. Je l’embrassais.

-Est ce que dans ta grande chambre dans cette grande propriété dispose d’une douche ? Il y a toujours un after après les soirées très agréable comme celle qu’on vient de passer.

Je le dévorais des yeux avec un léger sourire en coin. J’avais juste envie de profiter de lui avant de devoir rentrer chez moi. J'avais rendez-vous à dix heure, heure française. Il y a quelque temps, j'ai eut des nouvelle de mon grand frère. Enfin si on peut l'appeler comme ça. On a plus de quinze ans d'écart. Je n'ai que peu de souvenirs avec lui car il est parti quand je n'étais qu'un poupon. Il avait trouvé un emploi à Melbourne. Depuis ce jour, je n'avais plus jamais eut de nouvelle. Jalousie éprouvée contre sa petite sœur? Peut-être. Il me donnait signe de vie il y a peu, me disant que sa fille de dix-sept ans arrivait dans mon village. Comment connaissait-il mon adresse? Nos parents je suppose. Enfin, tout cela pour me demander de garder un œil sur sa gosse pendant qu'elle est à l'établissement Richefleur. Obligation familiale, j'ai fini par accepter. Et puis Sonia aura la grande sœur qu'elle n'aura jamais eut. Elle arrive dans quelques jours, nous devions définir les dernières modalités sans nous prendre la tête... Ce qui allait être dur!  

l m'attrapais et me portait sur son épaule. Quand il me souleva, je poussais un cris de surprise puis je me mis à rire. Ce genre de déplacement était vraiment sympa. Du moins j'avais une très belle vue. Il me déposait dans la douche et nous la prîmes ensemble. Nous l'avons de nouveau fait sous la douche. C'était bon. Discrètement nous retournions dans la chambre. Ce petit jeu avait quelque chose d'excitant. Et ça me faisait rire. Nous étions tout les deux nus ce qui rendait la situation intéressante. Il s'approchait pour  me rendre une place de concert privé. Pas de publique, pas de groupies hystériques, juste ce qu'il faut pour profité de ses talents. Une raison de plus pour se voir. Il enfila un caleçon et il s'est couché. J'attrapais la place.  

- Merci mon chaton... Je serais là, promis.

Je l'embrassais, mes mains posées sur son visage si doux. J'allais mettre la place dans ma pochette et réglais mon réveil. Je ne tenais pas à être en retard. Tout dois être dans l'ordre. Pour la simple stabilité de nos enfants.

-Je mets mon réveil à 9h15, histoire d'avoir le temps de se lever. Je dois être chez moi pour dix heures. Tu veux déjeuner chez moi?

’étais revenue me coucher aux côtés de Daisuke. Il se mit au dessus de moi et m’embrassa. Il caressa mes cheveux en me disant que je me réveillerais grâce à la sonnerie de mon téléphone. Il ne tenait pas à me réveiller comme la dernière fois. Je me mis à rire et je le poussais pour qu’il se retrouve à côté de moi. « T’inquiètes pas mon chat, rira bien qui rira le dernier. » Dans les bras de l’un et de l’autre, nous nous endormions. Quand je dus me lever, il avait l’air de ne pas apprécier. J’ouvris les yeux, il avait la tête sous son oreiller. Je mis ma main sur ses fesses et la grimpais dessus. J’embrassais tout son dos.

-Bonjour Dai. Il fait beau dehors. Une magnifique journée s’ouvre à nous.

Je me levais et attrapais mes vêtements. J’attachais mes cheveux et vérifiais que j’avais bien mon collier avec la bague. Je récupérais toute mes affaires, que je mis dans mon sac à main. Je pris son visage entre mes mains et je l’embrassais.

-Viens pour midi, je pense que j’aurais fini à cette heure. Dors bien.

Je déposais un baiser sur son front et je m’éclipsais. Je parcourais la forêt de la manière la plus discrète possible.

//Elisa quitte le RP//