ne journée longue et fatiguant. Des déplacements sur le terrain qui demandaient une certaine rigueur et un mystère à hélicidé. Mon cerveau tournait à mille à l’heure. J’essayais de tout mettre en ordre, ça me prenait la tête d’une extrême puissance. J’avais besoin de pensé à autre chose. Je tournais en rond dans mon bureau, j’ai fini par attraper mon portable et je convoquai Nathan dans mon bureau. J’avais terriblement envie de lui mais j’avais encore deux trois choses à régler avant de pouvoir profiter pleinement de nos moments. Il toqua à la porte et je l’autorisai à ouvrir. « Rentre ! » Je le dévorais des yeux. Ce brun aux yeux verts avec un teint magnifique ne me donnait qu’une seule envie, c’est de le bouffé. Je le dévorais des yeux, me levai de ma chaise et je m’approchai de lui.

-Je dois passer au commissariat pour recueillir quelques infos. Je te fais confiance pour assurer mes arrières le temps de mon absence.

-Comment ça assurer tes arrières ? dit-il avec un air intéressé.

-Si ton esprit de pervers pense à quelque chose de malsain, passe chez moi pour passer la soirée. Ma fille est en vacances et elle passe la soirée chez une copine. On pourra faire tout ce que tu veux, et tu ne seras pas obligé d’assurer que mes arrières.

-Ca m’intéresse.

-Et bien, tu auras le droit à ton cadeau que si tu travailles bien. Tu connais les règles ?

Je me retournai vers mon cuir attrapai mon sac et les dossiers. Je déposai un baiser sur son cou et je descendis les escaliers en faisant un signe de la main au reste du staff. J’avais juste à me rendre à l’autre bout de la rue. J’arrivais au commissariat, j’ai croisé Guillaume que je connaissais autant professionnellement que personnellement. Je vous laisse imaginer... Oui l’affaire Nathan se décline avec de nombreux autre prénom masculin. Je m’approchai de l’accueil et regardai dans les yeux l’homme qu’était à son poste. Je demandai à voir le lieutenant qui s’occupait de l’affaire. Au début, on me refusait l’accès. Mais avec un peu de charme, un grand sourire et un joli décolleté on arrive souvent à avoir ce que l’on veut. Il fini par décrocher son téléphone et on finit par m’autoriser l’accès au bureau de madame Dumas. Je toquais à sa porte et rentrais dans la pièce.

-Bonsoir madame Dumas. Je vous amène un début de piste que nous avons avec mon équipe.

Je m’étais vite permise de m’assoir et de commencer à poser mes fiches et article de presse sur son bureau.

-Il y a 13 ans il y a déjà eut des affaires du même genre et qui n’as jamais été résolue. Le but étant de creusé sur un potentielle mobile parce que jusque là personne avait réussi à faire le lien. Pour cela on a commencé à faire le tour des potentielles personnes qui pourraient avoir des informations. Vous en pensez quoi ?

e lieutenant Dumas habite dans le village depuis sa naissance. Ainsi elle connaissait de nombreuses affaires. De plus, chez les policiers il est rare qu’il ne s’agisse pas d’un métier passion. J’imagine donc que depuis son plus jeune âge, elle suivait les différentes enquêtes. Elle prit le téléphone pour appelé un collègue aux archives. Charles... Tel était son nom. Je l’écoutais faire sa requête. En même temps je cherchai dans mon dossier mes notes. J'avais sorti un crayon de papier et fluo comme à mon habitude.  En attendant l'arrivée des archives, la policière me détailla la scène de crime.  15 coups de couteau, présence de ligatures montrant la séquestration, les ongles et la fractures de la chevilles étaient synonymes de lutte. On rajoute un déplacement post mortem et un périmètre entrant parfaitement dans le système meurtrier de 2001. Tout convergeait vers cet homme que personne n'a jamais réussi a arrêter. Mes capacité d'analyse psychologique du potentiel psychopathe ayant fait ça restaient limité… voir presque inexistante! Par la suite, la jeune femme au cheveux d'or me demanda de lui confier le résultats des interrogatoires effectuer aujourd'hui.

-Bien. Pour commencer nous sommes aller dans un bar. Le but était de demander des information à l'une de ses amies proches : Misaki Midori. Elle est serveuse au bar. Nous en avons profité pour demandé des informations à Gustave, le barman. Ce dernier nous a confié que Gwenaëlle n'avait jamais mis ses fesses au bar, devant lui. Un soir la victime est venue en panique dans la salle, elle voulait un téléphone mais celui du bar était hors service. Suite à notre demande, l'homme nous avoua avoir téléphoné à son opérateur. D'après eux, tout était en service, néanmoins il ne fonctionnait pas. Par la suite j'ai voulu lui demandé…

J'avais été coupé par quelqu'un à la porte. L'homme, le fameux Charles, rentra avec les documents souhaité. Il s’adressait poliment à sa chef. Il la dévisageait comme si c'était une prêtresse. Sa froideur l'avait vite renvoyé dans sa bibliothèque. Le lieutenant commençait à feuilleter ses dossiers.

-Pour revenir à l'investigation : Gustave a refusé de me dire ce qu'il avait fait hier. Il voulait s'adresser directement à la police. Pour la peine je pense que vous allez avoir la joie de voir sa tête de souris et son corps bodybuildé aux ballons de baudruche devant vous... Bref ! Par la suite, la jeune serveuse nous confia que le fameux jours où elle est venue paniquée, la chinnois, le japonnais et le salon de coiffure était fermé. Ce que je trouve étrange. De plus elle aurait très bien pu s'arrêter à la pizzeria mais elle ne l'a pas fait. La question qui se pose c'est : « Est ce que leur téléphone était-il hors service aussi ? ».

Je levai les yeux vers la policière. J'avais aussi très envie de voir ses dossiers. Je ne suis pas flic mais ce genre de documents me passionne.

-Vous permettez que je puisse voir ?      

’enquête semblait compliquée. Plusieurs mystères tournaient autour de notre victime. Tout d’abord, pourquoi des restaurants comme le chinois ou encore le japonais étaient-ils fermés ? Pour des lieux qui normalement font une grande partie de leurs fonds de commerce le soir, leurs fermetures étaient étranges. Le lieutenant Dumas s’attribua alors la tâche d’aller questionner tout ce beau monde avec Guillaume. Puis je souhaitais voir les dossiers qu’elle était en train de lire. Elle répondu plutôt sèchement mais commença à m’expliquer leurs contenus. Ils contenaient les profils des tueurs de 2001 dont leurs meurtres ressemblaient à celui sur lequel on travaillait. Entre ceux qui croupissaient en prison et ceux qui étaient morts, ces suspects n’en étaient pas vraiment.  Le monsieur des archives revint. Il n’avait pas l’air bien. Au fur et à mesure de la conversation, il nous avoua que le dossier d’un des meurtriers de 2001 avait disparu. Et justement, CE meurtrier là était celui qui correspondait le plus à la marque de fabrique du psychopathe qui a vaittué Gwenaëlle Pomfresh. Les papiers perdus contenaient des informations sur un fameux Johnny Rodriguez. L’action principale au sein d’un poste de police commençait à prendre feu ! Je notai bien que notre suspect numéro un était dans la nature et que, s’il a récidivé, c’est parce qu’il pouvait se le permettre. Le lieutenant avait l’air de se méfier de moi. Pourquoi tout le monde me prends pour une fouine prête à tout pour avoir le meilleur des gros titres !? J’ai la chance de pouvoir travailler sur une affaire telle que celle là, je ne vais pas la gâcher en révélant à tout le monde la vérité. Par la suite elle me proposa une répartition des tâches. On irait dans les restaurants et les enquêteurs iraient prélever des information auprès de monsieur Johnattan ainsi que le reste des suspects. Sa proposition me dérangeait quelque peu. Il était déjà prévu avec mon équipe que demain dès l’aube on attrape le psychiatre pour lui poser nos questions. Wendy et moi serions aux premières loges pour maximiser nos chances. C’est donc calmement que j’essayais d’entreprendre une négociation.

-Sauf votre respect, j’aimerais parler à Monsieur Johnattan. Il connaissait la victime personnellement et je pense que les paroles de mon assistante pourraient l’aider à digérer cette nouvelle. De plus, il ne s’agit que de récupérer des informations sur la victime pour élargir nos données sur la personne qu’était Gwenaëlle Pomfresh. Je pense de plus que votre intervention aux restaurants seront plus efficaces ! En effet, le principal mystère qui tourne autour de ces lieux fermés ou encore aux matériels défaillants.

Je me relevais et commençais à faire les cent pas dans le bureau. Avec un stylo dans la bouche je réfléchissais. De quelle manière allons-nous pouvoir savoir comment et surtout pourquoi le tueur aurait-il recommencé ses actes.

-Après réflexion, je me souviens que la serveuse du bar soupçonnait la victime de savoir depuis longtemps qu’elle était suivie. De plus s’il s’agit d’un sabotage. Le plan devait donc être finement constitué pour savoir où couper les téléphones. Tout est prémédité depuis le début. De plus il devait avoir une raison pour que la doctoresse fasse un détour en sortant de son travail. En effet, elle ne rentrait pas directement chez elle mais passait par la place du marcher.

Au fur et à mesure que je parlais, les déductions se faisaient naturellement.

-Il faut comprendre pourquoi. Pour cela il faut donc comprendre le tueur, mais aussi la victime. Nous allons avoir besoin d’un criminologue car nous disposons que de peu d’informations.

Ensuite une idée de génie me traversa l’esprit !

-Si notre homme est bien celui dont le dossier a disparu et que pour passer inaperçu il a changé de physique et d’identité. Il y a donc une relation entre la chirurgie esthétique et les registres de la mairie. Je pense que vous devriez demander à votre équipe informatique de rechercher les entrées d’argent de tous les chirurgiens plastiques de la région. Mais une grosse entrée d’argent car changer totalement de visage ne vaut pas le même prix que de se faire poser une poitrine en plastique ! Ensuite il faut les faire concorder avec les demandes de papiers d’identité, cartes ou passeports du village. Le tout étant de trouver le nom du spécialiste mais aussi d’un potentiel suspect. Ensuite il faudra les interroger pour connaitre les motivations et le déroulement des événements.

Je m’assis en face d’elle et la regardai dans les yeux. D’un air persuasif je lui demandai ce qu’elle en pensait.

u fur et à mesure que je réfléchissais, je construisais un raisonnement avec la cause et les conséquences. Par la suite assise devant son bureau, je consultais l’avis du lieutenant Dumas. J’eus l’impression qu’elle prenait un malin plaisir à me contre dire. Donc, une nouvelle coupe et couleur de cheveux, des lentilles de couleurs et le tour était joué. Je hochais de la tête bien que je n’y croyais pas trop. Mais ce n’est pas pour autant que j’admettais sa manière de voir les choses. Mon idée de comparaison des identités allait, à contrario que précédemment, dans son sens. Enfin, j’avais faillit lui donner des tapes dans le dos pour ne pas qu’elle s’étouffe. C’était logique en même temps ! Suivre l’avis d’une simple journaliste, sans aucune expérience, dans le milieu de la justice était tout de même humiliant. Elle me proposait par la suite d’enquêter de mon côté et de se rejoindre auprès de monsieur Jonhattan. Ceci me paraissait acceptable.

-Très bien Lieutenant. Ca me va tout à fait. Si j’ai quoi que ce soit comme informations autres, je viens vous voir. Je pense que le meilleur moyen de coincé ce malade c’est de coopéré du mieux possible. Sur ceux, je ne vous embête pas plus longtemps. Est-ce que demain vers midi ça vous ira pour aller interroger le psychiatre ?

Je rangeais toute mes affaires dans mon dossier. Fit un signe de la main au lieutenant, en lui disant « Au revoir et bonne soirée ! ». Je passai devant l’accueil où Bastien me souhaitait une agréable fin de journée en matant mes fesses. Comment je le sais ? Inutile de regarder pour sentir la présence d’une paire d’œil sur votre postérieur. J’aurais bien été tenté d’aller tenter d’user de mes charmes mais... Non. Un lieutenant de police c’est bon. Je ne vais pas m’en faire un deuxième. Je pris la porte et parti vers chez moi.

//Elisa quitte le RP//