Premier pas...

Elisa expliqua à Wendy ce qu’elle pouvait faire pour continuer dans la voie du journalisme si elle comptait un jour travaillez dans autre chose que dans le centre d’Elisa. C’est vrai que Wendy pouvait avoir une carrière prometteuse, moins qu’Athéna bien sur mais tout aussi brillante, du moins sur certain point. Pourtant elle savait, si jamais Elisa connaissait son secret, se qu’elle lui répondrait. « Et non ma petite, je suis ton ange gardien, je ne viens pas pour recommencer encore une fois ma vie, je viens embellir la tienne. Je n’en ai absolument rien à faire de devenir journaliste. Je peux être qui je veux quand je veux. » Mais sachant qu’il était impossible de lui dire ça, elle préféra se contenter d’un petit.

-Ah merci, j’y vois un peu plus clair.

Faux, en vrai, c’était tout aussi flou dans son esprit, comment pouvait-on faire compliquer au niveau des études ? Pourquoi ne pouvait-il pas clarifier toutes ses choses compliquées. Elle avait d’ailleurs du assister au bac, avec les procédures, à la mairie. Elle avait parlé avec pas mal d’élève. La plupart s’était dit stressé et peu confiant face à leur réussite même si au final, ils s’en sont très bien sorti. Elle avait eu du mal à comprendre pourquoi tant d’acharnement au près des plus jeune pour leur faire choisir entre S, ES, L et autres filières technologies. Elle jugeait cela beaucoup trop tôt pour un choix aussi important qui pourrait déterminer un bout de leur carrière professionnelle. Mais elle s’était plié, elle ne pouvait pas changer toutes ces lois. Il en fallait beaucoup plus. Elisa et elle venait de finir la première pièce. Sur le coup elle parut soulager, la musique l’avait tout de même aidé à supporté la chose.
Elisa lui proposa tout de même l’alternative d’arrêter, elle avait quand même bien aidé. Mais il était à peine l’heure du repas, elle n’avait rien à faire après… Elle décida donc de rester et en fit part à Elisa.

-Non non, ne t’en fais pas pour moi je reste, je suis très bien ici, en plus je n’ai rien de prévu aujourd’hui. Si ce n’est trouvé un hôtel pour la nuit.

Avait-elle gaffé ? Elle le découvrirait bien assez tôt. Elisa déclara qu’elle allait prévenir que la pièce était prête et qu’elle pouvait l’attendre dans l’autre. Elle s’exécuta en prenant soin de bien tout prendre avec elle pour ne faire qu’un déplacement. Elle arriva dans l’autre salle. L’observa un moment et se concentra pour essayer de voir les souvenirs qu’y avait traversé cette salle. La femme d’Ezra qui souriait, qui expliquait aux jeunes filles les mouvements de danse. Tout cela était bien triste au final, de savoir qu’un être cher lui avait été enlevé. Elle ne connaissait pas cela. Elle pouvait jouer avec les mondes, entre Olympe et Monde réelle, elle avait aussi le droit d’aller dans les Enfers, elle pouvait y voir n’importe qui quand elle le voulait. Sauf certains privilégiés qui n’était que pour le plaisir d’Hadès, et qui sait quel plaisir… Elle rêvait trop. Elle se décida enfin à poser l’éponge sur le mur et entreprena encore une fois ce qu’elle avait déjà fait dans l’autre salle, le même mouvement répétitif mais tellement bien lorsque l’on voulait se replonger dans ses pensées, réfléchir, se poser un instant.

-Wendy c’est ça ?

Ce fut malheureusement de courte durée. Elle se retourna pour observer un des garçons qu’elle avait croisé en bas, en fait, elle ne les avait pas spécialement observés. Elle eut un petit sourire en coin, le pauvre ne savait pas à qui il avait à faire. Il avait les cheveux blond cendré, et des yeux gris métalliques. De large muscle grâce au travail qu’il faisait, et il avait le même sourire que Gwen, très… blanc.
Wendy commença à ouvrir la bouche pour lui dire quelque chose mais elle se ravisa lorsqu’elle entendit Elisa gronder après un des garçons en bas. Elle se retourna vers le mur et continua son travail.

-Retourne à ton travail si tu ne veux pas te transformer en chair à pâté comme ton copain.
-Elle ne me fait pas peur. Je la trouve même plutôt drôle. C’est la première depuis un temps qui nous a fait la bise au lieu de nous serrer la main. Faut dire, son mec n’était pas à côté d’elle, elle s’est lâché.
-Elle n’a pas de mec en ce moment. Allez, dégage si tu ne veux pas te faire foudroyer par la patronne.
[color=darkred]-Elle ne va pas le faire, je vais la foudroyer sur place en brisant la glace. Ce sera surement moins un glaçon que toi. C’est dommage, pourtant tes mignons[/darkred]
-Dégage avant que je te jette mon seau à la figure. Va la draguer si tu veux, tu n’auras rien de moi.

Il avait enfin compris. Il partit avant qu’Elisa n’ai pu voir quoi que se soit. Du moins, c’est ce que pensais Wendy. Elle ne savait pas si elle avait vu un bout de la scène, elle la croyait encore en bas, sur le point de remonter. Elle finit donc par se pointer pour continuer à l’aider. Le gars qui était partit revint quelques minutes plus tard et essaya de draguer Elisa. Le crétin…
[Si tu fais un dialogue avec lui, n’inclut pas Wendy dedans dit qu’elle ignore le gars.^^]

[Désolé pour le beaucoup de dialogue x)]

Alors elle avait entendu. Peut importait. Elle lui parla de son succès, Wendy rigola un moment tout en grattant le mur, elle avait toujours du succès. Elle observa un instant Elisa. Comment ça avait été dans son enfance ? Elle avait les yeux vairons, particularité assez rare, voir très. Comment les gens, dans son enfance réagissait ? Est-ce qu’elle en est ressortit traumatisé ou pas ? Wendy se jura de lui poser la question. En attendant, le blond était de retour, elle soupira et gratta encore et encore en se repassant la petite chanson qu’elle s’était inventé. La chanson n’était pas génial, absolument pas novatrice et n’allait pas redéfinir le monde de la chanson mais cela permettait au moins de ne pas être transpercé de part et d’autre des paroles plus que déprimante et sans grande intelligence de l’autre blond. Avait-il déjà réfléchit au moins une fois dans sa vie ? Où prenait-il toujours les choses à la légère et n’importe comment. Elle tendit l’oreille un instant, il était en train de comparer Elisa à une tigresse. Elle gloussa doucement. C’était bien son genre de faire des compliments comme ça. Aucun intérêt. Mais elle fut frappée par la suite. Il parla de ses yeux, comme quoi, qu’elle aime ses yeux ou pas, elle devait et était obligée de vivre avec, à moins de devenir aveugle, ce qu’elle ne lui souhaitait pas du tout. Elle y avait répondu en le traitant comme un inculte face au mot « vairon ». Wendy ne voulait pas particulièrement prendre la défense de ce type, mais la plupart des gens ne connaissait pas ce mot. Souvent, ce mot faisait parti du vocabulaire d’une personne quand celle-ci avait les yeux vairon, avait un ami qui a les yeux vairon, écrit un livre, aime avoir du vocabulaire en plus ou a toujours été raide dingue d’une certaine actrice américaine ou d’un certain personnage de jeu vidéo. Tout de même, le nombre d’issu était mince. Alors si elle devait prendre la défense du type dont elle ne se souvenait même plus le prénom, ce serait juste avec cet argument, mais pas d’autre. Cela renforça l’envie de Wendy de poser une question sur son enfance. Elle le ferait plus tard, lorsque l’abruti serait enfin parti. D’ailleurs il partit. Enfin ! Délivrance ! Elle tendit l’oreille. Il parlait d’Elisa à son autre camarade numéro deux stupides aussi. Elle leva les yeux au ciel tout en changeant de position et en se baissant. Elle vit alors l’ombre d’Elisa se diriger autre part que près d’un mur, plutôt près d’un gars. Elle l’observa du coin de l’œil. Puis quand elle revint, elle tourna la tête comme s’il ne s’était rien passé. Elle dit une petite phrase qui fit rire Wendy.

Prise d’un fou rire, elle s’amusa à imiter un porc pendant quelques secondes. Très peu de temps seulement car c’était une mauvaise plaisanterie. Elle continua encore et encore à gratter le mur.

-Au fait Elisa, comment ça se passait quand tu étais petite ? Avec tes yeux vairons ?

Elle avait eu des problèmes dans sa jeunesse, ce n’était pas très étonnant étant donné que la plupart des adolescents et enfants à cet âge là son immature. Ceux qui sont différent, qui ont ne serait que du mal à répliquer passe une enfance plus ou moins désagréable. Mais l’important n’est pas de garder les bons souvenirs ? Pas évidement lorsque chaque matin on se regarde dans le miroir et on voit nos yeux, ses deux yeux, chacun d’une couleur différente. Ce serait comme se rappeler pourquoi on est différente chaque jour et remettre le couteau dans la plaie en se remémorant son histoire. Wendy n’osa pas poser la question. Une question du genre « Est-ce que quand tu te regardes tu y repenses ? » Cela faisait partie des mystères du cerveau humain. Le secret n’appartenait qu’à Elisa et à elle seul. C’était une sorte de traumatisme. Alors à la place elle hocha la tête pour montrer qu’elle n’en avait pas rien à faire, mais sans arborer plus de sentiments que ça. Puis trou noir, mystère sur ce qu’elle pouvait dire. Elle ne savait plus quoi dire comme quoi les problèmes d’enfance c’est toujours un peu délicat comme sujet. Finalement c’est Elisa qui changea de conversation.

-Oui, je dois partir de chez Erza. C’est mieux je pense. Je suis déjà resté plus d’un an chez lui. De septembre 2013 à Janvier 2014. C’est beaucoup. Et comme je ne vais pas avoir de revenue pendant un moment je ne préfère pas qu’il endosse ça. Il a déjà tellement de chose à réglé.

La jeune femme se demandait ce qu’il était en train de faire. Elle s’en voulait d’être partie mais ne pouvait pas faire autrement. Elle repensa au baiser un instant. Que faire dans une situation comme celle-là ? Elle avait choisi de partir. Elle adressa un merci à Elisa pour sa proposition. Elle savait maintenant que s’il n‘y avait pas l’hôtel, Elisa lui prêterais surement une couette chaude. Wendy n’avait pas spécialement besoin de dormir dans une maison, elle avait déjà du endurer le froid de l’hiver il y a bien des années et personne ne lui demandait rien sauf qu’ici, les gens se posaient des questions quand on dormait à la rue et devenait un petit peu moins gentil avec vous, un peu moins accueillant. Et puis, en suite, ils risquaient de s’intéressé à elle, de lui poser des questions et à une seule réponse de travers il en serait fini du secret des dieux et… la suite n’était surement pas jolie à entendre.

-Sinon, l’entrepôt, tu penses l’organiser comment une fois qu’il sera totalement neuf ?

Elle avait déjà pensée à tout, elle avait déjà organisé tout l’espace de cet entrepôt. Chaque petit espace. Rien n’avait été laissé au hasard. Wendy en était impressionnée, elle n’avait jamais été très responsable dans sa vie et laissait souvent les tâches les plus difficiles aux autres. Elle fit mine d’applaudir devant tout ce qu’avait pensé Elisa. Celle-là, elle voyait les choses en grand, elle voulait montrer et devenir elle aussi une grande parmi les grands. Inconsciemment, Wendy se demanda si Elisa avait visé plus haut, si elle voulait par exemple faire partie du Time, ou d’un autre journal. Qu’en était-il de ses rêves ?
Elisa lui proposa d’aller boire un verre dans la cuisine. Wendy suivit volontiers. Elle avait un peu soif à tout le temps regarder la bassine remplie d’eau sale et elle sans eau. Elle descendit donc dans la cuisine accompagnée d’Elisa et chercha un verre d’eau. Elle en but deux et prit un verre de jus de pomme. Vous me direz, pourquoi ne pas commencer directement par le verre de pomme et en boire trois, se serait tellement plus simple. Mais Wendy savait, elle l’avait appris, qu’il fallait mieux boire de l’eau pour ne plus avoir soif, si elle avait commencé par le jus de pomme elle aurait été capable d’en boire cinq ou six verres, d’où le fait de boire de l’eau. Mais passons, dans la cuisine, un des garçons vint rapidement les rejoindre.

-Il y a une fuite dans la première pièce du haut.

Wendy se mit la main sur le visage, c’était tellement prévisible que se raté qui était venu les draguer se soit trompé quelque part en voulant jouer avec la plomberie. La pauvre jeune fille plaignait l’employeur du jeune homme, il devait recevoir pas mal de plainte.

Wendy s’amusait bien dans cet entrepôt avec tous ses garçons un peu barge et leur patronne totalement hystérique quand il y eut un problème de plomberie, en même temps, qui ne le serait pas. Wendy leva les yeux au ciel à ce moment précis, il n’y avait pas un seul garçon pour rattrapé l’autre. La journaliste cria un bon coup et s’enfuit après avoir dit au revoir à Wendy. Elle fit un bref signe de la main et se retourna en contemplant la belle après-midi qu’elle allait avoir. Oui, vous ne vous en doutiez pas ? Bien sur qu’elle allait elle-même superviser tout ce chantier. Et puis, ce genre de petit garçon qui aime casser les tuyaux et se prendre pour Mario, il faut les tenir en laisse, et bien fermement, c’était la spécialité de Wendy.

-Ok les gars, on se regroupe tous dans la cuisine, je vais vous expliquez les nouvelles règles du jeu.

Elle attendit un moment que tout ce beau petit monde se regroupe dans la dite cuisine qui semblait beaucoup plus petite d’un seul coup. Mais peu importait. Wendy était l’ange gardien d’Elisa et elle allait se mettre au travail dès maintenant, elle était remontée à bloc depuis qu’Elisa lui avait proposé son toit au cas où. Elle en était même agréablement surprise, mais elle irait à l’hôtel. Enfin, surement. Il fallait qu’elle paraisse très normal, encore plus lorsque une certaine personne débarquera, il fallait absolument que personne ne se doute de rien. Elle avait déjà fait pas mal de gaffe entre Ezra et Jack. Il fallait qu’elle se reprenne, elle partait sur le mauvais chemin. Il était tous à peu près attentif.

-Bien.. Vous allez m’écoutez attentivement, je ne suis pas contente de vous du tout, vous avez fait du mauvais travail, et ma protégé n’est pas très contente, c’est pour cela que je vais vous dire un petit secret, je suis Aphrodite, la déesse de l’amour et une fois que vous sortirez de cet entrepôt vous ne vous souviendrez pas de ce que je viens de vous dire, seulement que vous avez fait du bon travail, du très bon travail et que vous étiez même enchanté de travailler ici. D’accord.

La jeune femme fit un petit clin d’œil, c’était bon, le sort était lancé. Instantanément, elle marcha dans tout l’entrepôt pour fermer les fenêtres, en faisant en sorte que personne ne voit rien à son petit manège. Puis elle changea d’apparence, quittant ce corps de lycéenne aux cheveux rose pour reprendre ses cheveux châtain à la limite du brun et son léger voile sur son corps. Elisa ne reviendrait pas, elle le savait et personne n’allait se pointer. Elle pouvait donc maintenant se balader avec rien d’autre qu’un léger voile. Comme à son habitude en fait. Elle n’était pas la déesse de la beauté pour rien. Il s’était un peu tous remis au travail, elle s’assit par terre et les observa. Ils ressemblaient tous au petit nain que Polly lui décrivait, ceux qui vivait avec Blanche-Neige, sauf qu’il était beaucoup plus beau et elle beaucoup plus âgé que Blanche-Neige, mais elle savait aussi qu’elle était la plus belle. Elle appela un des garçons qui s’approcha gentiment d’elle.

-Bon, aujourd’hui, tu seras Simplet, comme un des nains de Blanche-Neige. Vois-tu, j’ai beaucoup de chose à te raconter Simplet. Mes plans ne se déroulent pas tous comme prévu. Voilà, j’ai pris l’apparence d’une jeune demoiselle de 19 ans pour me fondre dans la masse et je suis partie dormir chaque soir pendant un an chez un gentil homme qui est le maire actuel de cette ville. Seulement voilà, je contrôle les sentiments des gens et en ce moment j’ai du mal à contrôler les miens. Tu vois, il y a peu, il m’a embrassé, il m’a avoué ses sentiments, sauf que le problème, c’est qu’à ce moment là, j’ai du partir. Pourquoi ? Et bien, ma mission n’est pas de fondé une famille, non ma mission est d’aidé une mortelle à réaliser son rêve, je suis ici pour aider Elisa et régler d’autres petites affaires mais en partie pour aider Elisa malheureusement, ce jeune homme me détourne un peu du droit chemin. D’ailleurs, je peu t’assurer qu’au moins une fois j’aimerais bien l’avoir dans mon lit, cette musculature, c’est un régal pour les yeux. Tu vois ! Je m’égare. Et là, je ne sais pas quoi faire. Quoi que…

La jeune femme venait d’avoir une idée, elle fit signe au petit homme qui l’écoutait qu’il pouvait disposer, elle avait besoin d’un moment seul et bizarrement, elle avait envie de terminer de gratter la dernière chambre. Une fois que le travail fut terminé, elle appela un des garçons pour s’amuser un peu avec lui, elle était en manque d’amour ou d’autre chose allé savoir. Il partit lui aussi. Puis la jeune femme reprit l’apparence de Wendy et ouvrir les volets. Demanda enfin aux garçons de sortir, et une fois qu’ils avaient franchi le seuil, ils oublièrent tout ce qui s’était passé, le plus chanceux aussi. Elle enleva les dernière trace mais laissa quand même derrière elle un entrepôt tout neuf sans problème de tuyauterie.