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 Tentative de coopération

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Elisa Vitellius
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Elisa Vitellius

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MessageSujet: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyDim 30 Aoû - 21:23

Tentative de coopération


Wendy Fair, Aurore Dumas, Jack Jonhattan & Elisa Vitellius


ardi. Déjà vingt-quatre heures que l’enquête sur Gwenaëlle Pomfresh a débuté. Ce meurtre horrible m’obsède. Ce matin en me levant, je pensais à ça, en prenant ma douche, je réfléchissais à ça, en buvant mon café je décortiquais la scène de crime. Des tas et des tas de feuilles avaient envahi mon bureau. Je les épluchais et mettais en valeurs chaque terme important grâce à des surligneurs. A côté de moi, un carnet où je notais mes principales idées. J’avais beau les hiérarchiser dans un ordre logique, rien ne me permettais de trouver un mobile. Je sais que c’est plutôt aux policiers de faire ce genre de travail mais j’ai ce besoin de comprendre ! J’avais presque fait nuit blanche à cause de cette affaire. Je n’avais pas les yeux en face de mes orbites quand je choisissais ma tenue. Je crois qu’ils étaient surtout dans les poches qui constituaient mes cernes. Nathan était parti assez tard de la maison dans le sens où j’avais fini tard aussi au commissariat. Nous avions passé la soirée ensemble et quand je le raccompagnais à la porte, impossible de retourner me dans mon lit. L’excitation de l’enquête avait pris le dessus. Il était huit-heure et quart quand je me décidais de mettre un jean taille haute bleu, un tee-shirt entre le court et le crop-top fluide noire, et un gros collier ethnique. Je fis des ourlets à mon pantalon, enfilait des sandales à talon compensée en liège et fleurie sur les sangles. Je pris mon sac à main et je me dirigeais vers la rédaction.

A neuf-heure moins le quart, j’étais installée à mon bureau. J’allumais mon ordinateur et consultais mes mails qui contenais les nouvelles en exclusivité mais un message en particulier m’intéressait. Il contenait le rapport de l’enquête complémentaire des esclaves du lieutenant Dumas. Je l’imprimais et je commençais à me plonger dedans quand on toqua à ma porte. Une fois avoir crié « Entrez ! » Je vis la grosse tête de Nathan franchir la porte. Il me vouvoyait le temps que la porte n’était pas encore fermée et une fois chose faite, le tutoiement se mis en place. Je me levais pour lui faire la bise, même si à chaque fois il essaie de me prendre en traite. « Le jour où tu m’auras c’est peut-être que je ne te considérerais pas de la même manière... Mais ne rêve pas trop ! » Nous parlions de ce qui s’étais passé la veille en rigolant. Je pense que nous avions la relation presque parfait de ce que l’on appelle dans le jargon actuel un « sex-friend ». Je dis presque parce que je sais que s’il essaie de m’avoir en traite, et qu’il met ses mains dans les poches de mon jean à chaque occasion, c’est surement parce qu’il voudrait qu’il se passe plus que de ce qu’il se passe déjà.

Nous avions faillit arriver en retard à la réunion mais vous la raison doit rester secrète. J’arrangeais quelque peu mes cheveux ébouriffé et je me mis à diriger la réunion. Pas grand-chose d’exceptionnel, nous avons fait un point, j’ai donné deux trois conseils et directives, puis tout le monde est reparti travailler. Toute la journée, j’ai contrôlé le travail de tout le monde. Je n’ai pas arrêté une seconde jusqu’à dix-huit heure. J’attendais Wendy devant l’accueil et une fois ensemble, nous avions rejoins le lieutenant Dumas et son équipe devant la résidence où vit monsieur Jonhattan.

-Bonjour Lieutenant Dumas, voici Wendy Fair, une apprenti. On peut y aller ?

Elisa Vitellius



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Aphrodite
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Aphrodite

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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyLun 31 Aoû - 18:08




     
Tentative de coopération

Wendy se souvenait encore de l'interrogatoire en présence du barman et de la jeune Misaki qui avait eu lieu l'après-midi dernière. Il avait été musclé et plein de rebondissement. En y repensant la nuit, faisant le bilan de sa journée, la jeune femme trouvait qu'Elisa était partie beaucoup trop loin. D'un naturel impulsif, crier sur le barman et jouer la fausse maman protectrice auprès de la serveuse n'allait pas aider l'enquête. Elle prenait l'enquête d'une façon très personnelle et surtout très alarmante quant à son état psychologique. Elle n'était pourtant pas une déesse mais en avait tout l'air avec ses états d'âme amplifié par les évènements. Wendy se prêta au jeu, dans son lit. "Si Elisa n'était pas humaine, qu'est ce qu'elle serait ?" La première transformation fut une tempête, oui, aussi survolté qu'elle était, son trop plein d'énergie n'était pas toujours la meilleure chose. D'un autre côté, pour croquer la vie comme elle le fait, il lui fallait un caractère bien trempée. A  ce moment, Elisa se matérialisa en faucheuse devant Wendy. Courant derrière la vie pour essayer de la rattraper et la manger. La faucheuse… C'était une magnifique vision d'Elisa. Elle était vêtue de noir, de long habit et des lettres apparaissaient derrière son passage. Puis Wendy s'endormit, se demandant ce qu'elle avait bien pu boire pour avoir cette vision.

Le lendemain était un jour nouveau, simplement parce qu'il y aurait un pas de plus à faire dans l'intrigue angoissante du meurtre de Gwen, une intrigue qui grandissait chaque jour et qui bientôt, grâce au bouche à oreille, s'amplifierait dans toute la ville. Pour le moment, Wendy se contenta de se lever et de se préparer pour cette nouvelle journée.  Elle décida de se vêtir de noir, pour honorer Gwen. Tout comme les jolies petites menteuses qui passaient de temps en temps à la télévision, elle s'affubla d'une robe cintrée, elle trouvait que la dentelle qui était dessus était magnifique. Elle sortit le grand jeu, une autre façon pour elle de se réconforter. Certaines femmes trouve que les vêtements et le shoping apaise, aujourd'hui, ce fut l'avis de Wendy. Elle prit des escarpins noirs et au moment de sortir, choisit un long manteau qui cachait toute sa robe, laissant juste apparaître ses jambes nues. Elle se dirigea à la rédaction, pour la grande réunion de chaque matin.

La jeune femme arriva quinze minutes avant Elisa, soit huit heures et demi. Elle fit quelques arrangements à sa coiffure et s'attaqua à des choses moins superficielles concernant le meurtre de Gwen. Elle avait pour cette occasion pu rejoindre la section qui s'en occupait. Observant les notes et les clichés pris, elle prit connaissance encore une fois de son emploi du temps. Elle allait sur le terrain avec sa patronne et le lieutenant Dumas pour parler à Jack Jonhattan. Elle faillit s'étouffer avec son thé au citron. La dernière fois qu'elle avait vu le docteur, elle lui avait fait mauvaise impression. C'était il y a longtemps, et elle espérait qu'il ne se souvenait plus d'elle. Quant à Dumas… Mieux valait ne pas en parler. Elle était donc coincée avec La Faucheuse, Le Glaçon et le docteur. Il fallait qu'elle lui trouve un surnom… Arès ! Elle se souvenait de lui maintenant ! Ils s'étaient rencontrée au bal du nouvel an organisé par Ezra et il était en Arès ! Ensuite, ça avait mal tourné à l'hôpital. Six mois s'était écoulé, et ils ne s'étaient pas revu. Aucun doute, il allait se souvenir d'elle, mais elle pouvait essayer de lui faire bonne impression cette fois ci ! Ce fut dans cet état d'esprit qu'elle arriva à neuf heure pile en salle de réunion. Quelques minutes plus tard, Elisa arriva en retard. Mais elle ne fut pas la seule, Nathan aussi. Depuis hier, Wendy savait qu'il se passait quelque chose entre Elisa et Nathan. Bizarrement, l'image d'Elisa en faucheuse réapparu à Wendy, sauf que cette fois ci, il s'agissait d'une faucheuse sexy, en petite nuisette, qui courait après la vie symbolisé par Nathan. Sans toutes ses allégories de mort et de vie, ça donnait "Elisa en nuisette sexy court après Nathan". Alors que la réunion était bien entamé, Wendy réprima un fou rire. Elle regarda vers le sol et fit semblant de chercher quelque chose dans son sac. Elle en fit même tomber quelques papiers. Elle regarda alors son faux permis et sa fausse carte d'identité. Puis, elle observa encore une fois son permis. En France, il est possible d'avoir le permis à dix-huit ans. Il faut donc être majeur. Elle eut un doute et regarda sa carte d'identité, selon la date, elle avait même dix-neuf ans ! La gourde ! Pendant une année, elle avait fait croire qu'elle avait dix-sept ans alors qu'elle en avait dix-huit et maintenant qu'elle en avait dix-huit, elle en a finalement dix-neuf ! La déesse ne maitrisait pas vraiment son âge. Il fallait qu'elle en parle à la faucheuse sexy, pour qu'elle ait un peu plus de salaire ! Elle attendit la fin de la réunion, pour en parler avec Elisa.

Elle n'eut pas le temps d'en parler à Elisa, elles étaient déjà parties à la demeure d'Arès. Dumas et son équipe étaient déjà sur les lieux. Wendy regarda autour d'elle, cela faisait un peu beaucoup pour un seul homme non coupable. Ils allaient plus l'intimidé qu'autre chose. Enfin, Elisa arriva devant Dumas, et présenta Wendy à Dumas.

-Bonjour lieutenant.

Avait-elle dit d'une voix un peu forte pour que le glaçon l'entende bien. Elle lui tendit la main, ses yeux ne trahissant absolument pas ses sentiments envers elle. L'enquête allait bientôt continuer !




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Aurore Dumas
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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyMer 2 Sep - 0:24

 

Tentative de coopération...


Elisa Vitellius, Wendy Fair, Jack Johnattan & Aurore Dumas


J'avais passé la plupart de ma matinée à questionner le traiteur chinois et le japonais pour savoir le "pourquoi du comment" ces deux restaurants étaient fermés le soir du meurtre. Je pris la voiture de police et allais chez le docteur Johnattan. Guillaume m'avait prévenu qu'il devait faire quelque chose avant de me rejoindre alors je partis la première. J'arrivai devant le bâtiment où habite Monsieur Johnattan. Je descendis de la voiture posant les pieds au sol. Je marchai en direction de l'immeuble et deux femmes apparurent sous mes yeux. Madame Vittelius me présenta une de ses apprenties et me demanda si on pouvait y aller. Son apprentie quand à elle me salua d'un "Bonjour Lieutenant", qui ne me plu guère. Ses yeux me montrèrent les sentiments qu'elle éprouvait à mon égard. Bien que je m'en fichais, je n'allais pas laisser passer un tel affront! Je la fixai, lui serrai la main qu'elle me tendait et pris la parole.

- Bonjour Madame. Si vous voulez bien arrêter tout de suite de me regarder avec cet air là. C'est très désagréable donc je vous conseille vivement de me changer ça.

Je fronçai les sourcils et commençai à avancer vers la porte. Je l'ouvris car j'avais obtenu le code grâce à la dernière fois où j'étais allée chez le psychiatre lorsqu'il avait trouvé le cadavre de Charlotte Costa. Je fis un signe de tête à Madame Vitellius pour lui dire "Oui on y va tout de suite!" Nous prîmes l'ascenseur et arrivâmes devant la porte de l'appartement de Monsieur Johnattan. Je toquai comme à mon habitude d'une certaine force.

- Monsieur Johnattan! Je suis le lieutenant Dumas. Nous nous sommes déjà rencontré et j'aimerais vous poser quelques questions est-ce possible?

Lui dis-je d'une voix assez forte pour qu'il m'entende de derrière la porte. J'espère que les deux femmes ne vont pas causer de problèmes. Ce n'est même pas leur travail de travailler dans des enquêtes! Je n'ai pas envie qu'elles gâchent tout ce pourquoi j'étais ici. J'attendis donc que le docteur nous ouvre et nous laisse entrer. De toute façon il était hors de question qu'une des femmes rentre avant moi, je me posai devant la porte ne laissant aucune place pour me doubler. J'entrerai donc la première...

Aurore Dumas



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Guillaume Boissiet
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Guillaume Boissiet

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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyVen 4 Sep - 23:39

Citation ou Musique ici

Contexte 4~ Jour X

Tentative de coopération


Ces dernières affaires étaient beaucoup plus ardues que celles que l'on avait étudiés auparavant. C'est pourquoi je me trouvai avec une tasse de café d'une main, et l'un des dossiers étudiés de l'autre durant mon petit déjeuné. Mais j'étais tellement concentré là-dessus que je fus surpris par le téléphone qui se mis à sonner, renversant mon café sur mon pantalon. La question que je me posai alors fut : « Qui est le c*nnard qui m'appelle pendant mon p*tain de petit déj' ?! Je décrochai, près à lancer toutes les insultes possibles sur l'importun qui m'avait fait renverser mon café, et donc fait taché mon pantalon. SUTOUT qu'au passage, ça faisait un mal de chien ! Mais on dirait que cette journée avait commencé sur le thème de la malchance, et c'était le travail.

« Je vous préviens je vais vous…

- M.Boissiet ? Est-ce vous ?

Et m*rde. Je m'éclaircit la voix.

- Oui c'est bien moi, j'écoute.

- Vous êtes convoqué dans le bureau du capitaine.

- Ok j'arrive tout de suite. »

Je raccrochai. Que me voulait-il encore cette pourriture ? Depuis que j'étais passé au rang de lieutenant, il n'arrêtait pas d'essayer de me virer par tous les moyens. Pour la simple raison que les supérieurs doivent toujours connaître le passé de leurs employés. Règle à la c*n. Comme vous avez dû le deviner, ça n'était effectivement pas lui qui m'avait monter en grade en tout cas !

« M.Boissiet. Je dois vous dire que je n'ai pas totalement confiance en vos capacités de diriger cette enquête. Surtout que vous n'êtes lieutenant que depuis peu... »

Ouais c'est ça, va au fond de ta pensée vieux débris.

« Et la lieutenante Dumas s'occupe déjà de cette affaire. Je pense que ça suffira.

- Monsieur, sous votre respect, nous sommes déjà en sous-effectifs, donc il vaudrait peut être mieux que j'y participe aussi.

- Ce n'est pas à vous d'en décider ! Vous serez officiellement exclus de cette affaire dès la semaine prochaine. »

Je sortis de la salle rapidement, claquant la porte au passage. La « semaine prochaine » hein ? Il ne m'avait pas suspendu dès aujourd'hui simplement parce que malgré le fait qu'il ne m'appréciait pas, je pouvais encore être utile sur cette affaire. Et encore une fois, ça serait les mieux vus qui feraient la première page. Ça m'énervais, mais il y avait tout de même un bon côté. Si la police faisait un fiasco total, ça ne serait pas ma tête qui se retrouverait dans le journal. Sa méthode était à double tranchant.

Je finis donc par regarder l'emploi du temps de la journée. °Tiens ? C'est quoi ces pattes de mouche ? Qu'est-ce que j'ai bien pu écrire ici…°

« Ren… Rendez-vous chez... »

P*tain ! J'avais complètement oublié cette histoire de rendez-vous devant le domicile d'un des principaux suspects ! Et ce crevard de capitaine m'avait royalement retardé ! Je savais qu'il avait quelque chose derrière la tête ce petit…
Pas le temps d'y penser, je ruminerai plus tard. Je fonçai déjà au lieu indiqué. Un des apparts de Roland King.

Ils, ou plutôt, elles étaient toutes là, devant la porte du domicile. Il n'y en avait qu'une que je ne connaissais pas. Aurore avait d'ailleurs l'air de déjà avoir commencé à faire sa tête de mule. Elisa et sa camarade avaient l'air, quand à elles, d'essayer de la supporter temps bien que mal. On dirait que je n'était pas le seul.

« Hello ! Désolé pour le reta…

- Monsieur Johnattan! Je suis le lieutenant Dumas. Nous nous sommes déjà rencontré et j'aimerais vous poser quelques questions est-ce possible?

Miss Frosti n'avait pas encore fait attention à moi. Elle s'apprêtait d'ailleurs à entrer. Mais c'était sans compter sur… Moi ! J'allais déjà encore une fois être inconnu de l'extérieur alors que j'étais lieutenant, alors je n'allais tout de même pas la laisser entrer comme ça ! Autant lui voler la vedette pour cette fois ! Tel un gamin je fonçai jusqu'à elle, la poussa, et se fut moi le premier entré dans la pièce.

« Donc. Comme je le disais, désolé pour le retard. J'ai eu… Comme un empêchement.

Je souris alors aux trois filles. La reine de glace, comme certains l'appelaient, était en train de fondre et se transformait en volcan ! Je fis mine de ne pas y prêter attention et me présentai pour celle qui ne me connaissait pas encore.

« Ah, et désolé aussi pour cette entrée fracassante. Je m'appelle Guillaume Boissiet. Et je suis lieutenant, tout comme ma collègue ici présente.

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Jack Johnattan
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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptySam 5 Sep - 1:14




         Aujourd'hui, J'avais dit pour la première fois a un de mes patients : "Et bien voilà, je ne vois pas ce que je peux faire de plus pour vous.". Ce qui en soit démontrait des progrès que je lui avait fait faire, depuis le jour où il était arrivé sous alimenté et avec un ulsaire de grande ampleur. Désormais, monsieur Bach était normalement constitué, aussi bien physiquement que mentalement. Et toute cette agitation faisait de moi quelqu'un de gai, en cette soirée d'été.  J'étais encore habillé pour le travail, à l'exception de ma blouse. Je ne portais plus qu'une chemise en coton aux manches retroussées, un jean et mes chaussures de cuir. Autant de choses qui me permettaient de ne pas trop mourir de chaud pendant mes heures de travail à l'hôpital, tout en respectant les règles vestimentaires légales.
J'étais dans ma chambre, et j'allais me préparer pour aller courir, mais un son accapara mon attention. Dans le salon, posé près de la télévision, le téléphone fixe de mon appartement faisait résonner son immonde sonnerie électronique, déversant dans mon logement des bruits à vous en faire tinter les oreilles.
Il n'y avait que des numéros affichés mais j'avais reconnu cette suite de chiffre sans fin.

- Oui allo ? Décrochais-je enfin.
- Docteur Johnattan, c'est Marie-Élisabeth.
- Que se passe-t-il ?
- Pour tout vous avouer j'ai perdu le dossier Bach.
- Pardon ?

Ma voix s'était probablement fait plus grave que prévu, bien que ce n'eût pas été mon intention.

- Je ne sais pas docteur je le jure ! Il s'est comme qui dirait volatilisé !
- Ne soyez pas ridicule, il est forcément quelque part...

Au même moment quelqu'un frappa à ma porte avec une force si caractéristique qu'elle en devenait reconnaissable. A vrai dire, je n'en attendais pas moins du lieutenant Dumas.

- Je vais devoir raccrocher, j'ai de la visite.
- Monsieur Johnattan! Je suis le lieutenant Dumas. Nous nous sommes déjà rencontré et j'aimerais vous poser quelques questions est-ce possible?

Je raccrochais, reposais le combiné sur son socle et m'en allait ouvrir à la flic au poing d'acier. J'ouvrais la porte et m'attendais à voir l'habituelle femme blonde au regard bien trempé. Mais non. J'avais devant moi trois jeunes femmes, et un jeune homme. L'incroyablement belle Wendy Fair, l'incroyablement obstinée Elisa Vitellius, l'incroyablement agile lieutenant Dumas (a ce propose je ne savais toujours pas son prénom....), et l’incroyablement nouveau collègue du lieutenant (à en juger par ses vêtements). Autant de personne qui enchaînaient dans mon esprit un "Oh elle. Ça faisait longtemps", un "Oh zut, elle", un nouveau -et presque ironique- "Génial ! Mon lieutenant préféré !" et un dernier « tiens c’est qui lui ? Un nouveau ? ». Mais malgré tout je gardais le sourire, ne voyant aucune raison suffisamment importante pour perdre ma bonne humeur.

- Bien le bonjour. Je vous avoue que je ne m'attendais pas à voir quatre personnes sur mon paillasson. Vous êtes aussi là pour m'interroger ? Demandais-je à Elisa et Wendy, légèrement désabusé.

Non pas que cela me posait problème, bien qu'au fond peut-être un peu. Mais il fallait avouer qu'à la base me faire interroger par qui que ce soit risquait fortement de dégrader la réussite de ma journée. Alors quoi qu'il arrive je devais rester habituellement poli et sympathique. Auquel cas ça tournerait au vinaigre. Et même si j'avais eu une mauvaise impression de Wendy, et que j'avais dû quitter Elisa deux fois dans des conditions malheureuses, j'espérais que cette fois, ce ne serait pas aussi désespéré.




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Elisa Vitellius
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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyMer 9 Sep - 13:21

   
 

Tentative de coopération


 

 

Wendy Fair, Aurore Dumas, Jack Jonhattan & Elisa Vitellius


 

n cette journée d’été, le soleil brillait et les températures étaient particulièrement chaudes en ce moment. Le ciel était dégagé seulement, je pensais que cela n’allait pas durer longtemps. Les orages éclataient au quatre coin de la France en ce moment. A quand ce phénomène météorologique allait-il nous tomber dessus ? Enfin bref, revenons à l’enquête. Wendy et moi, nous étions arrivées devant la résidence où le lieutenant Aurore Dumas attendait. Je trouvais ça étrange qu’elle ne soit pas accompagné d’un autre agent de police haut gradé. Je ne m’attardais pas plus longtemps sur ce détail. Mon apprentie lui tendit la main en saluant la policière. Je retenais mon souffle quelque seconde. Ce genre de comportement n’était pas forcément en accord avec son tempérament. D’ailleurs, la femme blonde ne se gênait pas pour la réprimander. En effet le comportement de la jeune Wendy ne convenait pas au lieutenant. Une fois que l’officier avait à la perfection planté l’ambiance de cet interrogatoire, elle fonçait vers la porte du hall en me jetant un regard signifiant très clairement qu’on était parti. Elle rentra le code ce qui me surpris dans le sens que je ne pensais pas qu’elle le possédait. Nous montions dans l’ascenseur qui avait l’air assez ancien. Je serais les dents. A trois dans ce genre d’élévateur, ça me paraissait très peu stable. Heureusement nous arrivions en chair et en os devant l’appartement de monsieur Jonhattan. La manière dont madame Dumas était positionnée et cette force de persuasion qu’elle communiquait à travers sa simple manière de taper sur la porte, nous étions dans le bain. Je jetais un coup d’œil à Wendy.

-Tu écoutes, tu notes, tu tires une conséquence mais surtout, tu laisses le lieutenant Dumas parler.

A peine avais-je finis ma phrase que monsieur l’officier Guillaume Boisset fit son entrée... En retard. J’avais un sourire un coin et je me retenais de rire. Qu’il était bête. Je me permettais d’avoir un  certain jugement sur lui dans le cadre de ma vie privée. En général j’évitais de mélanger ma vie professionnelle et ma vie privée... « Euh, entre Guillaume et Nathan, t’es sûre de t’y tenir ? » En fait, non ! Après réflexion, c’était arrivé plus d’une fois. De plus, aucun respect ne lui était attribué. Madame Dumas lui coupais la parole et sa tentative de présentation auprès de Wendy était vraiment des plus ridicule.

Monsieur Jonhattan ouvrit la porte avec un air surpris. Il est vrai que nous sommes quatre, ce qui peut paraitre beaucoup. Seulement avec le lieutenant, l’autre soir, il nous avait été impossible de trouver un terrain d’entente. Résultat : nous étions un quatuor devant le psychiatre. Il nous demanda, à Wendy et moi, si nous étions aussi présentes pour l’interroger. Je connaissais plutôt bien ce docteur, autant dans son travail que dans sa vie privée. Une fois avoir laissé la police rentrée dans l’appartement, je tendis la main à l’homme qui allait nous témoigner ses expériences avec la victime.

-Ne vous inquiétez pas monsieur Jonathan. Nous venons aider la police dans leurs enquêtes. Mon apprentie, mademoiselle Fair, va prendre note ce que vous aller dire à Madame Dumas et Mr Boisset. Quand à moi, je vais faire le tour des lieux. Pas de stress, je ne toucherais à rien.

Je lui accordais un hochement de tête et je commençais à analyser la pièce. Globalement l’appartement était sobre et spacieux. Très illuminée, les rayonnements du soleil pénétraient dans la pièce principale grâce à une grande baie vitrée. Ce qui me surprit c’est le manque de décorations apparentes. Je me rapprochais du mur qui était en face de l’entrée. Aucun tableau, seulement quelque cadre sur un bar apportant des informations plus personnel. Peu de couleur, un genre de manque de personnalité ressortait cruellement dans cette pièce. Le psychiatre était-il ce genre de spécimen à mettre sa vie privée de côté pour maximiser ses chances d’analyse de son patient. Je n’en savais pas grand-chose dans ce domaine. En tout cas, je savais une chose sur les psychiatres : c’est que ce ne sont pas des psychologues. Ils traitent le problème médicalement et non par l’esprit. De toute manière, ce dont j’étais sûre, c’était que si on aurait dû mettre monsieur Jonhattan dans nos suspects, la conséquence logique de son profil serait le côté mort par empoissonnement ou overdose. Rien qui ne correspond avec ce que l’on cherche. Décidemment, il serait classé dans la catégorie : simple témoin. Après plusieurs minutes d’analyse, de hiérarchisation et de conclusion, je revins auprès de mes collègues. Une question me tourmentait : « Qui est vraiment cet homme ? Quelles relations avec la victime avait-il ? Quelle place accordait-il à ses proches ? » Je n’allais pas empiéter sur l’aspect très « technique » de la police. Je me contenterais de mes réflexions obtenues grâce à mes observations.

Elisa Vitellius



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Jack Johnattan
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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyVen 27 Nov - 18:07



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      -Ne vous inquiétez pas monsieur Jonathan. Nous venons aider la police dans leurs enquêtes. Mon apprentie, mademoiselle Fair, va prendre note ce que vous aller dire à Madame Dumas et Mr Boisset. Quand à moi, je vais faire le tour des lieux. Pas de stress, je ne toucherais à rien. 


 N’importe qui pouvait avouer sans mal que deux lieutenants et deux journalistes, c’était se donner beaucoup de mal pour m’interroger moi, qui ne suis pas un grand criminel. Je ne comprenais pas plus l’intérêt de cette union policio-journaliste, mais qui sait, après tout, ce genre d’alliance devait sûrement porter ses fruits sur le terrain. Loin d’avoir la science infuse sur ce domaine, je n’y ajoutais aucun commentaire.

- Mais je vous en prie, entrez, dis-je poliment en m’écartant du chambranle de la porte.

Ils pénétrèrent alors dans mon appartement, tandis qu’Elisa en scrutait attentivement tous les recoins. Il n’y avait pourtant pas grand chose à voir, le lieu étant des plus spartiates.
Le salon (aussi cuisine et salle à manger) dans lequel nous nous trouvions était répartit tout en longueur, abondamment éclairé par la lumière du soir. Les derniers rayons de la journées pénétrant ici, par les grandes baies vitrée qui longeaient tout le côté de la pièce, juste en face de nous. En son centre trônait un canapé d’angle au tissu chiné, de couleur gris ambré, tourné face à une télévision que de toute évidence j’allumais peu. Immédiatement sur notre droite, collée au mur de l’appartement, se logeait la cuisine qui s’étendait sur la largeur de la pièce. Le frigo en son bout et le plan de travail sur le reste de la distance. Entre ces deux parties essentielles de vie, se glissait une grande table de chêne rustique, qui me servait davantage à travailler qu’a manger.
Hormis cela, il n’y avait pas grand chose dans cet espace de 60 mètres carrés. Et au grand désespoir de ma sœur, les murs étaient vides, lisses d’un papier peint aux diverses nuances de beige. D’ailleurs, tout ici la faisait désespérer, allant de moi à mon faux parquet façon chêne clair. Les seules choses qui ici lui avaient plût, avaient été la vue sur les arbres, ainsi que les quelques photos posées sur un meuble bas, dans lequel je rangeais ma vaisselle. Elle ne les appréciaient, car l’idée que j’avais put penser à ma famille lui remontait le moral.

Une fois qu’il ne resta plus personne sur mon paillasson, je m’apprêtais à fermer la porte.

- Docteur attendez !

Stoppant mon action en cours, je passais la tête dans le couloir pour comprendre qui avait put ainsi m’interpeller. J’aurais pus en temps normal, rien qu’à la voix, deviner de qui il s’agissait. Mais aujourd’hui, mon esprit était trop focalisé sur les investigateurs qui patientaient dans mon appartement.
Madame Dupont.

- C’est pour mon pied, j’ai encore mal et je ne sais pas quoi faire...
- Vous êtes allé voir le pédicure comme je vous l’avais conseillé ? lui demandais-je, ne voulant pas me montrer hostile à la vieille dame, qui pourtant je ne souhaitais renvoyer chez elle.
- Malheureusement non, je n’ai pas eu le temps...
- Ecoutez Madame, continuais-je en gardant mon calme, je ne pourrais pas régler le problème complètement. Le mieux c’est d’aller voir un pédicure. Vous avais-je déjà conseillé Fabian Brussiau ?
- Oui en effet.
- Très bien. Donc je disais, allez le voir dès que possible.
- Mais... vous êtes sûr de ne pas pouvoir m’aider ?
- Je peux éventuellement passer demain matin avant de me rendre à l’hôpital. Cela vous conviendrait-il ?
- Oh oui, merci docteur.

Elle fit demi-tour, en direction de son appartement, voisin au mien. Sa démarche de pingouin imposée par ses ongles incarnés, faisait vibrer ses cheveux frisotés.

- Bonne soirée Madame Dupont !
- Merci docteur, que ne ferais-je pas sans vous !

Souriant, je rentrais définitivement dans mon appartement et en fermais l’entrée. Comme toujours, Francine avait le chic pour tomber à pic. La discussion n’avait durée que quelques secondes, mais dans mon esprit elle s’était étendue sur plusieurs minutes.
J’espérais alors que les quatre mousquetaires ne s’impatientaient pas trop, aussi m’en suis-je excusé.

- Désolé de ce contre-temps.

Ils allaient me parler de Charlotte, c’était certain. Mais sa disparition avait eu lieu depuis déjà plusieurs mois, et je m’étonnais encore qu’après la découverte du corps, ils reviennent m’interroger. Avais-je l’air d’un suspect à leurs yeux ou était-ce simplement un passage de routine ?

- Allez-y installez-vous. Vous voulez quelque chose à boire ? proposais-je.

J’étais mal à l’aise certes, mais les bonnes manières ne devaient pas se perdre pour autant.





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Aurore Dumas
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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyDim 6 Déc - 19:33

 

Tentative de coopération...


Elisa Vitellius, Wendy Fair, Jack Johnattan, Guillaume Boissiet & Aurore Dumas


Jack Johnattan venait d'ouvrir la porte. J'attendais qu"il me donne la permission d'entrer lorsque je me fis littéralement éjectée contre le mur par quelqu'un. Furieuse je me retournai. Les femmes avec moi n'auraient jamais la débilitée et la gaminerie de faire ça. De plus elles avaient l'air aussi surprises que moi. J'eus ma réponse à l'auteur de cette imbécillité très rapidement. Un homme venait d'apparaître et n'est autre que mon coéquipier, Guillaume Boissiet. J'avais honte, j'aurais préféré qu'il ne vienne pas si c'est pour qu'il se passe ça. Déjà il est en retard, après il me bourre comme si de rien était, et enfin comment s'est-il présenté... J'étais rouge mais je ne sais pas si s'était de colère ou de honte. Un mélange des deux. Je me calmai. Il ne valait mieux pas que je m'énerve ici alors que nous devons parler avec le propriétaire des lieux. Je rentrai donc la dernière au lieu de la première mais passons.

- Veuillez nous excuser du dérangement.

Je passai la porte en m'inclinant légèrement devant lui. Le psychiatre allait fermer la porte lorsqu'il fut interpellé. Cette discussion ne m'intéressa le moins au monde alors je continuai de marcher dans l'appartement du jeune homme. Je restai debout les bras croisés et je lançai un regard noir à Guillaume. Élisa de son côté inspectait l'appartement. Le docteur revint et s'excusa. Il nous informa que nous pouvions nous asseoir et il nous proposa une boisson.

- Merci. Un café s'il vous plait.

Je m'assis donc sur une chaise près de moi. Je posai mes deux bras sur la table. Je le remerciai lorsqu'il apporta les boissons. Je lui proposai de s'asseoir à son tour, après tout, vu ce que j'allais lui demander il valait mieux qu'il soit stable.

- Ecoutez Monsieur Johnattan, je ne vais pas passer par mille chemins. Nous sommes venus ici pour avoir des renseignements sur une femme qui travaillait à l'hôpital. Elle s'appelait Gwenaëlle Pomfresh, une chirurgienne. Vous deviez probablement la connaître. Si tel est le cas et que vous n'êtes pas au courant vous me voyez navrée de vous apprendre qu'elle est décédée. Sans vous cacher quoique ce soit nous savons que c'est un meurtre si vous aviez ne serais ce qu'une petite information à son sujet cela pourrait nous aider.

J'attendis qu'il me dise quoique ce soit ou qu'un de mes coéquipier du jour n'ait quelque chose à m'apprendre.

Aurore Dumas



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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyJeu 10 Déc - 22:01

Citation ou Musique ici

Contexte 3~ Jour ....

Titre du RP


J'étais donc entré en premier dans l'appartement du médecin. Celui-ci avait l'air modeste, et plutôt tranquille. Pas le profil d'un assassin ou autre. Et la conversation qu'il eu avec une cliente avant qu'il ne ferme la porte confirma ce que j'en pensais. Mais je ne pouvais me fier à mon seul jugement. Ce n'est pas parce que j'ai fréquenté des psychopathes que j'ai le droit de juger les personnes que j'interroge. Du moins, c'est ce que la psychologue que j'avais dû aller voir par le passé m'avait dit… Mais je ne peux m'en empêcher au fond. Il est dans ma nature n'analyser chaque réaction des personnes tout comme il est dans ma nature de les trouver prévisible au bout d'un certain temps, ou de… « taquiner » sans arrêt Frosti ici présente. Mais je m'égare.

Mon oreille indiscrète avait donc écouté la conversation, pendant que je tournai rapidement la tête vers Aurore qui me lançait un de ses regards noirs dont elle avait le secret. En réponse, je lui envoyai un sourire radieux, l'air de dire « merci du compliment très chère collègue ! » puis je me détournai de la lieutenante, et continuai d'observer les différents objets de la maison, jusqu'au plancher. Et finit par regarder mes chaussures, attendant la fin de la conversation entre Jack Jonhattan et Mme Dupont. Je me retins de faire un lien entre son nom de famille et « Dupond et Dupont » dans Tintin. Il fallait rester professionnel, et ne pas plus me faire remarquer que je ne l'étais déjà.

La porte se ferma. Le psychiatre nous invita à nous asseoir, et nous proposa à boire. Aurore choisit du… Café… Brrr… Avec ce qui m'étais arrivé ce matin, je n'avais « étrangement », pas très envie de café ni d'autres boissons chaudes d'ailleurs.

« Non merci je ferai sans. »

Aurore fut alors quelques peu… Directe, comme le confirma le début de sa phrase : « je ne vais pas passer par mille chemins ». Moi, je restai silencieux devant l'annonce des faits, me demandant quel genre de personnalité tordue pouvait être derrière la lente agonie qu'avait subit le corps de Pomfresh. Plusieurs policiers soupçonnaient même des tortures psychologiques faites à la belle, et je ne pouvais pas écarter cette éventualité.
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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyDim 3 Jan - 17:47




     
Tentative de coopération

"Cet interrogatoire n'allait pas être de tout repos." En voyant comment il commençait, n'importe quel personne sensé aurait pu affirmer haut et fort que tout cela n'allait pas être simple. Wendy faisait parti de ses gens là. Résoudre le meurtre de son ami n'était pas une mince affaire et elle l'avait constatée depuis ce matin.

Pour contextualiser tout cela, la jeune femme se trouvait en ce moment devant l'immeuble où habitait Jack en compagnie d'Elisa et d'un lieutenant qu'elle n'appréciait guère, vu sa façon de se comporter. Heureusement, si les trois femmes faisaient l'interrogatoire ensemble, tout cela allait être très orageux. Etant une déesse, Wendy ne croyait pas aux signes extérieur de la vie, au hasard. Mais lorsqu'elle vit une nouvelle personne s'ajouter au trio de choc, elle ne put s'empêcher de se morfondre, qu'avait t-elle fait pour mériter cela. Elle bougonnait intérieurement, avant même que la porte de l'appartement ne s'ouvre. Elle était ainsi entouré d'une femme qui sautait sur tout ce qui bougeait, allait t-elle aussi sauter sur le témoin ? Non loin se trouvait un joyeux lieutenant qui plaisait à Wendy, relevant un peu ce climat vraiment lugubre. Et enfin, la dernière personne, le lieutenant Dumas ! Wendy lui jeta un coup d'œil dans l'ascenseur, elle semblait affreusement horrible. La jeune femme ne comprenait pas pourquoi avec toute la bonne volonté du monde, elle s'était fait recalé, car ses manières ne convenait pas à l'horrible policière. Certes elle ne l'aimait pas, mais elle avait très bien joué son rôle en se présentant à elle, la lieutenant commençait juste à se faire vieille, point. Alors qu'elle commençait à fixer le lieutenant, des éclairs dans les yeux, cette dernière se fit bousculer par son aide. Intérieurement, Wendy rigolait au plus haut. En effet, elle adorait voir la rage à l'état pur émané du lieutenant. Il ne fallait pas être aussi impoli avec elle !
Jack ne tarderait pas non plus à se rendre compte à quel point il serait dans le pétrin. Finalement, c'était bien Elisa qui était la seule professionnelle ici, les autres faisant pâles figure face à elle. De son côté, la jeune déesse ouvrit son stylo, prête à noter n'importe quel élément pendant qu'Elisa faisait un tour et que le lieutenant parlait à Jack. Aphrodite guettait avec attention la réaction que Jack allait avoir. Il était probable qu'il sache déjà la nouvelle. Mais il était aussi fort probable qu'il ignore complètement le fait que Gwen était morte. Comme elle n'avait pas de question particulière, de chose particulière à faire, à part noter, elle attendit en essayant de se faire discrète.  



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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyDim 31 Jan - 20:25



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      Marchez sur une route. Seul. En plein milieu. Vos talons claquant le goudron usagers. Puis loin face à vous, vous entendez le son d'un camion en approche. Mais vous l'ignorez. Après tout, il vous reste encore du temps avant de devoir vous écarter. Et puis, ce n'est sûrement qu'un écho dans votre tête.
Votre regard glisse jusqu'à vos pieds. Vous fixez vos chaussures, sans pour autant arrêter votre longue marche sur la route déjà tracée. Vous le faites pendant plusieurs minutes, vous abstrayant alors de toute réalité.
Et si alors vous relever la tête vous le verrez. Lui. Le camion qui fonce a toute allure. Celui qui arrive.
Paralysé, il est déjà trop tard. Vous n'avez même pas le temps de comprendre que bam. Il vous percute de plein fouet.

Il n'y a pas de mot pour décrire ce que l'on ressent lorsqu'on perd un être cher. Mais celui qui revient le plus souvent, en est un bien spécifique ; "Vide". Cela désigne aussi bien le néant que le manque. Mais après tout, le néant n'est-il pas un manque de quelque chose ? Il est lui-même scientifiquement définit comme le concept d'absence absolue, associé à la notion d'existence. Alors, il peut aussi bien convenir au manque d'un être cher qu'à celui de toute forme de vie. Le "rien" universel.

Quand le camion me percuta j'avais en main le café fumant du lieutenant. La tasse qui lui servait de récipient était une de mes plus belles. Blanche, incrustée de formes arabesques, elle avait une banderole noire aux motifs rêveurs en son intérieur, près du rebord. Ma mère me l'avait offerte en revenant d'Asie il y a cinq ans. Un long voyage à travers l'Inde, la Chine et le Tibet, qui avait coûté à mes parents de l'argent et de la santé. Mais malgré leurs milles péripéties, elle avait tout de même eu le temps de me rapporter ce cadeau. Qu'elle était incroyable cette femme ! Tout bonnement exceptionnelle de générosité...
Par chance je leur tournais le dos ; à ces quatre interrogateurs. Je sentais leurs yeux qui me scrutaient, attentifs à la moindre réaction de ma part. En même temps cela devenait soudainement compréhensible. Un nouveau mort, proche de moi, mais cette fois plus que professionnellement. De quoi me transformer en suspect potentiel.

Bien que sur le moment je faillis seulement lâcher la tasse. Je ne pensais ni à cette tasse, ni à leurs suscitions, mais plus à « rien ». A ce vide qui pourrait finalement se traduire par un : « oh merde ».

- Oh.

Des larmes me montèrent aux yeux, mais je ne pleurais pas. Et pourtant j’aurais pu. Mais je n’étais pas vraiment le genre de personne à pleurer, surtout depuis mon accident. Après tout nous n’étions sorti que trois fois ensemble...

- Je ne... Je ne savais pas, dis-je de manière presque inaudible.

Faisant demi-tour, je me dirigeais vers eux, et déposais ma tasse sur la table basse, juste devant le lieutenant, pour finalement aller m’installer sur un fauteuil en face d’eux. Le choc était terrible. Moi qui avais cru qu’elle m’avait volontairement posé un lapin dans l’espoir de ne plus jamais me revoir. Non, en réalité elle était juste morte.

Passant une main dans mes cheveux, je regardais alors le lieutenant Dumas dans les yeux. Pourquoi elle ? Parce que sa franchise était claire et qu’elle était la seule personne à avoir exposé le problème.

- Euh... je... je ne sais pas quoi dire.

De toute évidence j’étais bien plus troublé que je voulais bien l’admettre, et un tas de questions se bousculaient alors dans ma tête.

- Puis-je savoir comment ?

Mes yeux bleus s’enfoncèrent dans le regard direct du lieutenant Dumas, en espérant que son habituelle franchise paye en ma faveur pour au moins une question.






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Elisa Vitellius
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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyLun 18 Juil - 21:50

   
 

Tentative de coopération


 

 

Wendy Fair, Aurore Dumas, Jack Jonhattan, Guillaume Boissiet & Elisa Vitellius


 

es talons retentissaient sur le parquet. Ils rythmaient chaque seconde de chaque minute à l’image d’une horloge. L’image d’un tic-tac pas vraiment réaliste. Je me déplaçais de manière rythmée, scrutant le moindre détail de l’appartement. Il était structuré, épuré et parfaitement rangé.  Je parcourais l’entrée, jetais un œil sur la cuisine ouverte bien que cette pièce ne m’apportait pas d’informations intéressante. Le rangement de cet appartement me paraissait à la limite de l’obsession. Rien ne dépassait, tout était carré et à sa place. Je continuais à parcourir le salon  et m’arrêtait devant le buffet. Il y avait des cadres avec des photos. La seule marque de décoration de la pièce, le seul témoignage d’une personnalisation. Sa famille et des camarades de l’armée. Il n’y avait rien qui le raccordait à notre petit village. Je n’osai pas toucher ses meubles de peur de déstabilisé monsieur Jonhattan. Il ne fallait pas oublier que c’est l’une des rares personnes à pouvoir nous informer du comportement de la jeune infirmière. Pour le moment, cette femme me paraissait se rapprocher plus d’une vagabonde que d’une personne que l’on pouvait retrouver facilement dans l’hôpital.  Je continuais à observer cet appartement et instinctivement je me tournais vers la porte de ce qu’il semblait être la chambre de notre témoin. Ma main frôla la poignée mais je retenais ma curiosité. « Elisa ! Tu n’es pas flic, ce n’est pas à toi de visiter l’intimité d’un témoin ». Je poussais un soupir, ma raison était trop forte et je tenais à m’appliquer car cette affaire était très importante. Je revins dans la pièce à vivre quand je vis le visage pâle du psychiatre. J’ai fis un signe au lieutenant Dumas pour qu’elle lui explique dans un langage policier ce qu’il s’était passé avec la jeune infirmière. Mon téléphone se mit à sonner. Quand je vis le numéro de ma voisine, je levais un sourcil. Je m’écartais pour décrocher.

- Oui allô ?

-Bonjour Elisa, ici Martine la voisine. Je me permets de vous appelez car votre fille était sur le trottoir pour rentrer chez vous mais elle n’avait pas ses clefs. C’est votre chien qui m’a alerté. Je l’ai donc accueillit à la maison le temps que vous rentrez.

L’énervement commença à couler dans mes veines. Comment c’est possible qu’après plusieurs jours en hôpital psychiatrique, elle se balade comme ça dans la rue... Et sans ses clefs ! Je tenais à ce que Sonia reste en sécurité mais je savais que la cloitrer à la maison sans aucune possibilité d’avoir une vie sociale n’était pas vraiment bon pour elle. Seulement, elle m’avait glissé des doigts une fois ! Et je refuse que sa remonter soit interrompue par des petits c*n, se saoulant à un arrêt de bus et sifflant ma fille pour se soulager de leur surplus d’hormones. Bref ! Il était clair que les antidépresseurs qu’elle avait reçu à l’hôpital faisait encore leur effet ! D’où sa baisse de concentration. De plus, comme la maison que je loue, appartient à un couple de personne âgée particulièrement high-tech, ils ont fait installer la même serrure que dans les appartements. Pas de clefs, tu ne rentres pas !

-Elisa ? Vous êtes là ? Ne vous inquiétez pas pour Sonia, elle voulait juste aller chercher le courrier et avec le vent, la porte s’est fermée. Je peux la garder si vous voulez que...

-Ce n’est pas la peine Martine, dis-je en la coupant. J’arrive, je pense que ça ne fera pas de mal à ce que je passe le reste de la journée avec elle.

Après les cordialités, je raccrochais mon téléphone et retournais dans la pièce à vivre. Discrètement je dis à Wendy de prendre un maximum de note pour me faire le résumé le plus complet possible demain, au centre. Puis j’indiquais au coéquipier du lieutenant qu’il restait la chambre à inspecter. Je crois bien que c’est la première fois que je laisse aux autres personnes faire mon travail. Je serrai la main à monsieur Jonhattan en lui disant avant de me diriger vers la porte :

- Je vous laisse avec mes collègues, j’ai une urgence personnelle, bon courage pour surmonter ce drame.


//Elisa quitte le RP//

Elisa Vitellius



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Aurore Dumas
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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyVen 5 Aoû - 2:14

 

Tentative de coopération...


Elisa Vitellius, Wendy Fair, Jack Johnattan, Guillaume Boissiet & Aurore Dumas


Je vis le visage du psychiatre se décomposer à l'annonce de cette nouvelle. C'était prévu, apprendre quelque chose comme cela choque toute personne normalement constituée. Il s'assit dans un fauteuil me demandant la raison. Vu que rien n'était formulé sur le fait de pouvoir dire ou non comment s'est produit le meurtre je décidai de l'informer sur le sujet. J'allais reprendre la parole lorsque Mademoiselle Vitellius revint pour nous annoncer qu'elle devait partir à cause d'une urgence personnelle. Je fronçai les sourcils. Alors que la police avait bien voulu que les journalistes se mêlent à cette affaire voilà qu'elle s'en va. C'était pourtant elle qui avait insisté pour venir. Mais bon, on dire qu'elle n'y peut rien c'est une urgence personnelle. C'est bien pour ça que je préfère rester seule. Pourtant cela n'allait pas durer... J'eus un frisson et me concentrai sur mon travail.

- Très bien, au revoir Mademoiselle Vitellius.

Lorsqu'elle fut partie je me tournai vers Jack Johnattan ne m'occupant pas de ce que faisaient les autres. Pour tout dire je m'en moquais éperdument. Je repris donc la parole comme je l'avais voulu un peu plus tôt.

- Et bien, ce que nous savons c'est qu'un homme l'a suivie, attrapée puis torturée avant de la tuer... Écoutez. Je sais très bien que c'est dur mais si vous savez quoique ce soit qui puisse nous aider même juste un détail cela pourrait nous aider à faire avancer cette enquête.

Une fois ce monstre derrière les barreaux toutes ses connaissances pourront faire le deuil. Du moins c'est ainsi que je vois les choses. Je bus une gorgée du café. Un très bon café comme je les aime, ni trop fort ni trop faible, juste ce qu'il faut pour se réveiller. Je reposai la tasse sur la table "doucement".

- Vous savez Monsieur Johnattan, si vous avez connaissance de quelque chose vous n'êtes pas obligé de parler si vous ne le souhaitez pas mais ça nous aiderait beaucoup pour trouver le coupable de ce crime odieux.

Je croisais mes mains sur la table regardant assez fixement le psychiatre. Il fallait absolument qu'il ait un indice à nous fournir pour l'affaire.

Aurore Dumas



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MessageSujet: Re: Tentative de coopération   Tentative de coopération EmptyLun 22 Aoû - 12:38



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    La nuit était sombre, et j’attendais depuis déjà une demi-heure en face du restaurant avant qu’enfin je ne me décide à saisir mon téléphone. J’avais réservé une table comme convenu semaine plus tôt, le soir même où nous en avions parlé à la cafétéria de l’hôpital. J’étais ravie que nous nous revoyions depuis l’incident de la dernière fois au sujet de la patiente madame Laurent, qui avait tout de même failli transformer la nuit de lundi en un mauvais souvenir qu'on préfèrerait oublier.
Près de mon oreille, le combiné sonnait dans le vide, jusqu’à ce que je tombe sur sa boîte vocale. Espérant qu’elle n’avait pas eu le temps de saisir son portable, je retentais ma chance mais atterrissait de nouveau sur sa messagerie.

« ... Veuillez laisser un message après le bip sonore... »  
*BIP*
- Oui Gwen, c’est Jack. Je suis devant le restaurant comme convenu hier, et je... je t’attends. Je ne sais pas si tu as oublié ou autre mais... en tous cas tiens-moi au courant.

Sur ces mots j’avais raccroché, observant la rue obscure avec attention. Je n’avais jamais été doué pour les messages vocaux, et priait pour que celui-ci n’ait pas l’air trop grave.

Puis, au bout d’une heure d’attente j’en étais arrivé à cette conclusion ; elle m’avait posé un lapin.

XXX

Après réflexion, j’ignore si la police a bien choisit la personne pour annoncer ce genre de nouvelle. Loin de moi l’idée de critiquer le lieutenant Dumas qui, j’en suis certain, devait accomplir un bon travail à en juger par son allure pragmatique. Mais il m’est d’avis que quelqu’un de plus emphatique aurait alors été plus qualifié.
J’appréciais cependant sa franchise, qui pour moi était une qualité rare et efficace lorsqu’on cherche l'obtention de résultats. Mais après tout, apprendre de la sorte qu’un individu avait torturé Gwen serait toujours quelque chose d’horrible, et ce peu importe qui l'annonçait.
    Ce soir là, comment avais-je pu croire qu’elle m’avait posé un lapin alors que la pauvre était probablement déjà morte ? Je m’en voulais terriblement, pire encore que de savoir que ma colère faisait partie des 5 phases du deuil.

Tout d’abord 1) le déni, cette sensation de vide et de refus. Puis 2) La colère qui précède tout un tas de questionnements, 3) l’expression de son malheur, 4) la dépression et enfin 5) l’acceptation.

En l’espace de deux minutes j’avais atteint la phase 2) de cette longue et pénible marche. Ce n’était pas nécessairement bon signe, dans le sens ou un endeuillé peut revenir en arrière pour finalement continuer d’avancer ou encore même de rester coincer à l’étape 3) ou 4). Dans ce genre de situation on ne peut pas prédire l’avancement exacte de chaque personne, mais la seule chose que l’on puisse faire, c’est d’aider et de supporter la personne en question. Mais là cette personne, c’est moi.

Elisa était partie, et je dois dire que je n’en étais pas mécontent. Il me semblait discerner chez cette femme une certaine volonté de domination sur tout ce qui l’entoure. Son attitude autoritaire, sa manière de ne pas laisser le choix à son interlocuteur, ou encore celle de vouloir explorer partout pour tout voir et tout savoir. Car malgré ma perturbation plus que certaine, je l’avais bien remarqué, elle qui était en train d’analyser mon appartement dans les moindres détails avant de s’éclipser. Au moins cette fois on pouvait l’admettre, ce n’était pas moi qui était partie comme un voleur...

Avant tout je devais garder mon calme... car il me fallait rester concentré sur la conversation qui tenait lieu dans mon salon, et qui était bien plus importante que l’attitude de mademoiselle Vitellius. Et à mon plus grand désespoir je n’avais pas grand chose à dire. Les seules informations que je connaissais étaient celles que j’avais personnellement vécues. Aussi replongeais-je mon regard dans celui du lieutenant, outrepassant la présence de son collègue et de Wendy.

- Je dois l’admettre je n’ai pas grand chose à dire... Nous sortions ensemble depuis trois semaines, il y avait eu un incident avec une patiente, et un jour sans que je comprenne pourquoi elle a soudainement disparu. Elle m’a posé un lapin et je ne l’ai jamais revu. Ni à l’hôpital ni en dehors. Elle ne répondait plus à mes messages, elle n’était pas non plus chez elle...



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