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 Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]

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Jack Johnattan
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MessageSujet: Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]   Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry] EmptyVen 12 Juin - 0:25




          La nuit avait déjà assombrit la ville lorsque je rentrais de l'hôpital. Epuisé de mes rendez-vous sans fins, j'avais enfin réussit à gagner mon appartement dont la décoration spartiate ne faisait que rappeler la rudesse militaire. A travers la fenêtre, je pouvais apercevoir la lune, qui de sa rondeur parfaite éclairait froidement la pièce principale. Il ne faisait ni chaud, ni froid, et un intense silence reignait autour de moi. Sans me préoccuper de quoi que ce soit, j'allumais la lumière et pénétrais dans le salon.
Je fis presque comme chaque soir, à quelques différences près. Je posais mes affaires, enlevais mes chaussures et m'affalais sur le vieux canapé qui gisait au centre de la pièce tandis que la cafetière ronronnait délicatement. Ce bruit sourd et gênant, fut pourtant celui qui manqua de me faire dormir. Mais lorsqu'il cessa, je me réveillais d'un coup et m'extirpais machinalement pour aller chercher mon café. Une fois fait, j'entrepris de lever le mug pour boire. Cependant je m'arrêtais. Mes lèvres n'avaient même pas touché le rebord de la tasse que quelque chose me dérangea.
Je reposais mon café chaud sur le plan de travail, et tentais de comprendre ce qui m'avait ainsi perturbé. Il me fallut peu de temps pour en saisir l'origine.
Une odeur des plus désagréables flottait dans l'air tel un poison sensitif. Ni une ni deux, je me rendais aux toilettes et tirais la chasse. L'odeur ne partit pas. Une fois dans la salle de bain, je ne fus ps plus avancé. Mais d'où cela venait-il ?
Suivant mon nez à la trace, je me retrouvais alors face à la porte de ma chambre. Mais pourquoi ma chambre ? J'ouvris et laissait alors entrer un puissant souffle nauséabond dans la pièce principale. L'odeur venait de là.
Je fus tellement bouleversé de ma vision d’horreur que je fis un pas en arrière. Couchée dans mon lit, donnant l'air de dormir calmement, se trouvait une personne que je n'avais pas vue depuis bien longtemps. Et pour cause ; elle était portée disparue. Mais l'odeur n'y trompait pas : Charlotte était belle et bien morte et ce depuis longtemps.
Mon cœur battait à cent à l'heure, un frisson parcourait ma nuque ainsi que mon dos, et je fus soudain plus réveillé qu'après un sommeil de douze heures. Quoi ?! Bon dieu mais que faisait-elle ici ? Et de plus dans mon lit ! Je refermais la porte et reprenais mon calme. Je repensais aux films où les femmes s'évanouissent et où leurs maris deviennent aussi livides que le mort. Malheureusement, je n'avais aucune excuse pour réagir de la sorte vu mes antécédents. Je n'étais pas réellement troublé par le cadavre en lui-même, mais plus par le fait qu'il se trouvait dans mon appartement.
"Retrouve une vie calme pour quelque temps" m'avais dit le sergent Pasotille lors de mon renvoi anticipé s'apparentant à des vacances. Mais quelle vie ?! Rien n'est calme dans ma vie put*in !
...

-----
Le teint pâle, donc pas totalement remit, j'attendais devant madame Jia, qui préparait un riz cantonnais à vitesse escargot. J'étais déjà là depuis cinq minutes que déjà j'en avais ma claque de patienter. Cette vieille chinoise ne mettait clairement pas du siens pour raccourcir mon calvaire. De plus, je savais que Paul allait se plaindre de mon retard. "Pourquoi t'es encore en retard ?!" ; "Il fallait acheter chinois pas ramasser tous les graviers sur son passage !" ... je l'entendais râler d'ici...
La décoration minime laissait à supposer peu de moyen, bien que l'on m’eut assuré que ce traiteur était le meilleur de la ville. Ce qui, soit dit en passant, pourrait expliquer la longue préparation... Adossé au mur, je n'osais m'asseoir sur les sièges qui se trouvaient là. N'étaient-ils pas réservés aux clients ? Après tout j'étais un client bien que je ne consommais pas sur place. Non, je ne pouvais m'y résoudre.
Les quelques clients qui mangeaient-là étaient étrangement silencieux, ce qui ne faisait qu'accentuer mon impression d’éternelle attente…
Bon dieu de me*de !



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Larry Atsan Mantis
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MessageSujet: Re: Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]   Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry] EmptySam 11 Juil - 22:00

Contexte 3~ Jour 18

Un cadavre laqué q'il vous plaît !
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Dans la pâleur de la nuit, je me frayais un chemin parmi la foule qui faisait masse devant l’enseigne lumineuse du Pink Fever’s Night, le club de striptease le plus branché du coin. J’avais avalé deux bières fraiches pour la modique somme de six  euros. A force de venir ici, les bons de réduction m’avait permis de m’offrir ces deux remontants à moitié prix. Je traçais mon chemin, me préoccupant peu des effluves chargées d’alcool que je sentais pressantes sur ma peau et des gémissements étouffés, tantôt des clients ivres morts, tantôt des sans-abris agonisant sur le trottoir.
Il y avait une telle euphorie ce mercredi soir, un tel engouement pour les deux ans du club !

Enchanté par une ambiance particulièrement charnelle avec un service de qualité véhiculé par des danseuses voluptueuses à souhait, j’avais décidé de m’y arrêter histoire de saluer mes favorites, Niu la plus jeune et Yekaterina qui était venu tout droit de Biélorussie pour se faire du blé. Je n’avais pas été déçu. Les demoiselles m’avaient gâté en arborant des tenues affriolantes et en consentant au fait que je fume un Cohiba Behike 52 - les meilleurs - pendant notre entrevue. De quoi éclipser de mon esprit cette pénible journée ! Envolés les petits fichiers à trier, les annonces ennuyantes des baby-sitters en recherche d’emplois, les ch*eurs et ch*euses portant plainte pour la pelouse devant leur maison qui n’a pas été tondu depuis DEUX ANS !
Les arômes délicatement boisés du cigare associés à une touche de noix de coco, le tout accompagné de jolie filles aux formes parfaites se déhanchant sur mes cuisses, m’avait prodigué un plaisir presque palpable… Un plaisir qui s’était révélé malsain puisque vous vous en doutez, cela n’avait fait qu’attiser mes fantasmes…

En sortant, je me surpris à avoir faim. Je n’avais pas mâché quoi que ce soit de toute la journée si ce n’est que l’infâme chewing-gum au réglisse de ce matin délivré par le distributeur de la mairie. Chewing-gum au réglisse qui avait fini collé sous le bureau de Gaëlle, comme c’est étrange…
J’aurai pu rentrer dans mon palace et ordonner à Victor de me concocter un bon petit plat. Un ceviche de daurade aux agrumes ou un suprême de pintade aux champignons aurait réconforté mes papilles ! Tout bien réfléchi, j’aurai sans doute réalisé la recette moi-même, il faut éviter le gaspillage et j’ai de la viande à cuisiner. Mais je me résignai à cette idée.

  • Primo : J’avais ingurgité une dose de tabac relativement élevée et je ne souhaitais pas que mes domestiques soient mis au courant de mes agissements singuliers avec des nanas légères.

  • Deuxio : L’endroit dans lequel je stationnais se trouvait à des kilomètres de chez moi et je n’avais à l’instant ni la motivation ni la dextérité pour m’y rendre.

  • Tertio : Il n’y a pas de tertio, je n’ai simplement pas envie de me bouger les fesses !

Je fis donc ce que beaucoup ferait dans une situation exaspérante comme celle-ci, je regagnai ma voiture et me dirigeai machinalement vers le traiteur chinois. Pourquoi le traiteur chinois me direz vous ? J’ai plusieurs contacts dans mon répertoire plein à craquer qui me l’ont vivement conseillé et j’ai une envie subite de déguster un canard laqué, les caresses de Niu ont dû fortement influencer mes prises de position ! Et pourtant, je n’étais pas vivace à l’idée de commander chez eux. La dernière fois avait été un vrai désastre. Cette vieille chinoise - rapidité digne d’un train de la SNCF - avait négligemment inversé la commande du ringard positionné à ma droite avec la mienne ! Le sentiment de profonde injustice avait été renforcé par le fait qu’elle avait également passé l’assaisonnement à la trappe ! Je m’étais ainsi retrouvé en possession de nouilles flasques et visqueuses sans rien pour les agrémenter…
J’arrivai à destination, les muscles endoloris par les substances absorbées qui m’avaient remonté au visage et avaient empoisonné mon organisme. Je sentais le tabac à plein nez malgré ma tentative de me débarrasser de cette odeur désagréable avec du déodorant faute d’avoir du parfum sur moi. Je passai le seuil de la porte sous le cliquetis des clochettes suspendues qui résonna dans le restaurant, annonçant ma venue à la totalité de ses médiocres clients. D’ailleurs, la salle en elle-même était médiocre. C’est tout juste si la décoration ne se résumait pas qu’à des lanternes en papier vermeilles dispersées au plafond. Je fis abstraction de cela, centrant plutôt mon attention sur la dame âgée qui venait de m’interpeller.

- Vous désirez, monsieur ?

Elle me parla avec sa voix lente et aigre habituelle.

- J’aimerai voir madame Jia, s’il vous plaît.

- Elle est en ce moment même occupée avec un autre client, monsieur. Mais vous pouvez commander avec moi à la place…

Je l’interrompis en lui tournant les talons. L’aperçu d’une crinière blonde familière eut le don de me troubler. Je fis mine de ne pas l’avoir vu, prenant en aparté madame Jia que j’étais parvenu à attraper. Jack avait une mine déconfite et il semblait ne pas avoir remarqué ma présence. Tant mieux. J’espérais ne pas être dérangé lorsque je m’entretenais avec cette ville femme.

- Monsieur Mantis, le monsieur était avant vous. De plus, j’ai un riz cantonnais à terminer. Je suis désolé, je ne peux pas me permettre de-

- Cela fait trois semaines que je suis venu dîner dans cet endroit… Trois semaines que je vous appelle au téléphone et que vous ne déniez pas répondre. J’ai fini par laisser tomber en me répétant à moi-même : « Ne gâche pas ton énergie Larry, tu es trop dur avec ces misérables employés ! » Et pourtant, me revoilà ! En pleine forme pour vous dire que ma première impression sur ce traiteur s’avère être mauvaise. Votre établissement détient le PIRE service que j’ai jamais vu depuis longtemps. Savez-vous qui je suis ? Je suis Larry Mantis. Si je le voulais, je pourrais faire fermer ce taudis d’un claquement de doigt… Ceci étant dit, je vous offre une seconde chance pour l’amour de l’humanité ! Epatez-moi !

- Que commandez-vous ? répliqua-t-elle, bouleversée.

- Ce que vous choisirez ! Pourvu que ce soit comestible et raffiné ! Ah, une dernière chose. Finissez ce riz cantonnais en vitesse, merci !

C’était exquis de se sentir maître des moindres faits et gestes d’insectes insignifiants. Madame Jia était tout sauf active, il fallait que quelqu’un lui remette les pendules à l’heure avec tact. Par ailleurs, le client est roi. Je n’avais plus qu’à glisser mes pieds sous une table et me plonger dans une rêverie inexorable… ou je pouvais entamer une conversation avec Jack, à voir.


-----
Rouge. L’ensemble était rouge. Tapissés de rouge, les commodes comme les fauteuils. Ils respiraient le rouge, ils dégageaient du rouge si bien que cela me donnait le tournis. Dans la clarté des lumières électriques, mes yeux semblaient rouges à leur tour. Telle une créature des ténèbres, je m’étais abreuvé de rouge et j’en avais extrait un bien-être immense. J’étais calme. Dangereusement calme. Incontrôlable. Une bête assoiffée, affamée qui avait abattu sa proie. Un tourbillon de rage et de violence qui avait conduit à du rouge. Je connaissais le secret. Personne ne pouvait m’arrêter.
Quelques pas et je l’avais en main. Son mouchoir. Il en émanait un délicat parfum. J’étais couvert de ce parfum. Et dans un élan profond de perversité pourrissante, je plongeai mon nez à l’intérieur. Il était blanc. Des fines taches le recouvraient partiellement. Des pointes de couleur.
Des coquelicots d’un tableau de Monet.


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Dernière édition par Larry Atsan Mantis le Jeu 22 Oct - 16:18, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]   Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry] EmptyMer 15 Juil - 20:10




          La curiosité l'emporta. Etais-je encore capabe de voir un cadavre ? Ce corps allait-il faire remonter des souvenirs douloureux ? Autant de questions qui me poussèrent à tourner la poignée. J'aurais dû appeler la police, j'aurais dû les avertir de cette situation... mais quand la porte s'ouvrit dans un grincement terrifiant, je n'y pensais déjà plus. Mon esprit était focalisée sur Charlotte, trop curieux de la découvrir.
Silencieusement je m'approchais et jetais un oeil sur elle.
Sa joue était... non. Il n'y avait pas de joue. Seul un trou béant parsemé de chair putride laissait place à des dents blanches comme la neige. Je m'avançais légèrement. Oui, il manquait bien la chair des deux côtés. Avec de la lumière, on aurait probablement pu voir au travers de son visage. J'allumais mon téléphone et l'éclairait. Sa peau noircissait clairement, et elle faisait face à une perte capilaire très importante significative d'un corps en décomposition depuis plusieurs semaines. Des cloques étaient apparues un peu partout sur le visage, et un immonde gaz de décomposition se dégageait de sa bouche ainsi qu'une langue flasque... Comment avais-je pu la reconnaître ??? Elle ne ressemblait même plus à un humain. L'habitude sans doute. De même, un doux liquide de décomposition dégoulinait délicatement sur sa machoire livide, et humidifiait les draps. Mais malgré cela, l'on persevait clairement des entailles nettes à ce carnage...
Du canibalisme. J'aurais probablement du ressentir du dégoût face à l'acte comit ici. Mais là face à moi, ce cadavre ne faisait aucun effet de ce genre. J'avais plus l'impression de me retrouver à la fac, face à un des nombreux cadavre à disséquer. Mais ici, mon coeur battait d'avantage. Il battait d'exitation. Sans réfléchir, j'attrapais la couette et la soulevait.

...

----

Je ne faisais attention à rien. Et pour cause, je ressentais les douloureux effets moraux post-traumatiques qui n'avaient presque pas fait surface durant la journée. J'avais été obligé de dormir sur le canapé de paul, et mes muscles endoloris par l'inconfortable position de sommeil semblaient me lâcher peu à peu. Cependant, mes doigts tapotaient nerveusement le paquet de cigarettes au fond de ma poche de pantalon.
Après quelques instants perdu dans mes pensées, je réalisais enfin que madame Jia s'était détourné de son travail. Elle ne préparait plus mon repas. Comme si j'avais tout mon temps ! J'allais froncer les sourcils quand je vis l'energumène avec lequel elle papotait. "Papoter" n'est peut-être pas le mot le plus adapté... elle se faisait limite engueuler.
Normal en même temps. Il fallait bien que quelqu'un la recalle. Etre une limace, ça ne doit pas être facile tous les jours.
Je n'écoutais rien en fait. Juste voir sa tête d'asiat martyrisée me divertissait. Seuls quelques mots parvinrent à mes oreilles.

- Finissez ce riz cantonnais en vitesse, merci !

Je me retournais, toujours appuyé contre le mur. Mais cette fois seule mon épaule touchait le vieux papiers peint délavé. J'haussais un sourcil.

- Vous ne seriez pas en train de lui demander de bacler le travail tout de même ?

Après tout il s'agissait de ma nourriture ne l'oublions pas ! J'étais peut-être moins minucieux que Paul, mais lui allait constater ce manque d'acharnement à la préparation. Alors autant éviter des gérémiades inutiles.



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MessageSujet: Re: Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]   Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry] EmptyMar 28 Juil - 3:58

Musique à lancer plutôt au flashback ;-)

Contexte 3~ Jour 18

Un cadavre laqué q'il vous plaît !
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La vieille et trapue chinoise avec ses joues flétries et ses cheveux poivrés sel obtempéra. Ainsi, elle commença enfin à se remuer. Ce fut évidemment loin d’être un lièvre. Je l’avisai alors qu’elle trainait les pieds vers le comptoir et se démenai pour finir le riz cantonnais. Elle avait certes augmenté la cadence mais commettait des fautes gravissimes : incorporer des petits pois surgelés, renverser la sauce sur le plat et emballer ce dernier sans aucun soin ni maîtrise. Autant dire que madame Jia était une débutante de piètre envergure qui était mal partie pour conserver sa clientèle. J’avais été seul à la voir agir comme une empotée. Et j’ignorai si j’avais l’envie irrévocable de rire ou de pleurer.

- Vous ne seriez pas en train de lui demander de bacler le travail tout de même ?

Je fis volte-face à cette remarque et reconnu immédiatement mon psychiatre adoré appuyé contre le papier peint tâché de graisse du traiteur. Jack avait finalement eut un semblant de réaction malgré la surprise d’hier. Surprise qui l’avait abattu puisque je distinguais clairement sa fatigue par ses yeux creusés, son teint livide et sa baisse importante de réactivité. Un rictus déforma mon visage et je m’exclamai promptement.

- Tiens, monsieur Johnattan, je ne vous avais pas vu !

Une boutade. En réalité, je n’avais fais qu’esquiver sa personne. Les préparatifs de son cadeau avaient été exténuants et je ne cherchais pas à ce qu’il me prenne dans une position délicate comme celle-ci. La nuit précédente avait été épouvantable pour nous deux. Il le fallait bien. Je juge indigne d’intérêt de garder de la matière encombrante et pestilentielle près de moi.

- De qui ? Moi ? Absolument pas. Et puis, entre nous, elle n’a pas besoin de ma demande pour cela… Si vous voulez mon avis, monsieur Johnattan, ce traiteur craint comme un mojito sans rhum !

Ou une soirée sans p*tes.

- C’est fade et insipide. Même la couleur laisse à désirer, un verdâtre sinistre et déprimant…

Madame Jia était trop débordée et trop sourde pour entendre mes réprimandes. Elle vint pourtant vers nous avec un petit paquet qu’elle tendit à mon ami. Quant à ma commande, elle me stimula qu’elle ne tarderait pas à arriver. A peine servi, je vis que le plat de Jack était immangeable. Rien qu’à l’aspect, on savait que ce n’était pas un riz cantonnais à la sauce soja mais plutôt de la sauce soja au riz cantonnais ! Je dévisageai avec dégoût les malheureux grains de riz qui baignaient dans le liquide noir et visqueux.

- Permettez que je m’excuse de ce malentendu, monsieur Johnattan. Loin de moi l’idée de gâcher votre repas… Vous n'avez pas l'air d'être dans votre assiette. Pour me faire pardonner, je vous invite au restaurant japonais qui vient d’ouvrir juste en face ! Ce n’est certes pas la même chose mais je connais le chef personnellement, u-n-e crème ! Vous m’en direz des nouvelles !

Je lui tapotai amicalement l’épaule.

...

----

- Mince alors ! Mes cheveux ont frisés…

J’observai silencieusement derrière le comptoir Charlotte tandis qu'elle se trémoussait insatiablement sur son fauteuil comme un asticot accroché au bout d’un hameçon. En effet, avec l'humidité qui s'était installée dehors, quelques bouclettes rebelles affleuraient de son brushing auparavant si lisse, si soigné...
Rien de très alarmant si vous voulez mon avis mais pour une poupée bourrée d’artifices, c’est aussi grave que la mort elle-même ! La jeune femme avait ainsi sorti son miroir de poche fleuri et son mouchoir en tissu pour se refaire une beauté. Instinctivement, je fis glisser mes yeux en direction du calendrier. J’avais, de mon côté, achevé la préparation de nos verres de mojito et m’apprêtait à la rejoindre lorsque je m’aperçu qu’elle était d’ores et déjà accoudée au comptoir, me fixant avec insistance et sensualité tout en sirotant son cocktail qu’elle s’était empressé de saisir. Avais-je pris autant de temps à regarder ce maudit calendrier ?

- Vous êtes un homme mystérieux, monsieur Mantis. J'ai entendu dire que beaucoup de personnes aimeraient vous déchiffrer. Je me demande bien ce qui se cache sous cette enveloppe charnelle… Que diriez-vous qu’on aille vérifier ça dans la chambre à coucher ?

Mon sang n’avait fait qu’un tour. La distance entre nous était de plus en plus restreinte. Charlotte se rapprochait dangereusement, intensément, éperdument de moi, allant jusqu’à plaquer l’une de ses jolies mains contre mon torse. A mesure qu’elle ployait la taille, je sentais une bête bouillonner dans les tréfonds de mon corps. Un artéfact terrifiant et sanguinaire. Quelque chose de terrible, quelque chose qui surplombait la raison, qui la terrassait, l’annihilait en grondant. Mon désir grondait en moi. La paire de ciseau était juste derrière moi. Mais je doutais. J’étais pris d’un tremblement nerveux. Le même que la première fois. Un de ceux qui vous détraquent les sentiments et laissent de la place seulement à l’instinct destructeur. Je l’avais constaté dans le reflet de ses yeux. Les ciseaux étaient à porté de mains. J’effleurai de mes doigts les lames métalliques froides et luisantes. En un geste, je pouvais mettre fin à mon supplice. Lentement, calmement, je décidai de lui répondre.

- Le sofa fera amplement l’affaire.

Les ciseaux, je m’en emparai vivement, les tenait fermement, les plantai à coup redoublés dans la gorge blanche et grasse de la victime qui arborait une figure affreuse d’incompréhension et d’écœurement. Un sang rouge vif jaillit en flots, barbouillant mon visage et altérant par la même occasion ma vision. Elle ne cria pas. Elle ne criera plus. Son corps s’abattit en arrière recueilli par le sofa, non sans un gémissement étouffé. Peu à peu, ses forces l’abandonnaient. Elle se voyait mourir. Dans sa détresse, elle tendait convulsivement les bras, battant l’air avec ses mains joliment grossières aux doigts raidis par la mort. Cependant, ce fut relativement rapide. Il eut le bruit horrible de quelqu’un qui se noie dans son sang puis le silence intervint. Charlotte avait les yeux vitreux, élargis comme s’ils allaient sortir des orbites. Elle fut prit de spasmes frénétiques qui finirent par s’arrêter bien vite. Il y avait tant de sang, b*rdel ! Je ne pensais pas qu’il y en aurait autant. Il ruisselait entre les seins, se propageait entre les lattes du parquet.


Moi, Larry Atsan Mantis,


j’ai tué Charlotte Costa le Jeudi 02 Janvier 2014 à 23h59.




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MessageSujet: Re: Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]   Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry] EmptyVen 31 Juil - 17:44




          Je me ravisais, lorsque j’aperçu à la lumière de mon téléphone, les cicatrices qui barraient son corps en Y. Elles étaient propres, nettes et parfaitement recousues.
Cela ne pouvait-être que l’œuvre d’un impeccable médecin légiste, ou bien le travail d’un tueur professionnel, expérimenté dans la technique de découpe des cadavres. Peu importe, je savais malheureusement à quelle version j’avais à faire...
Je recouvrais de nouveau Charlotte avec le drap, comme on l’aurait fait avec n’importe quel linceul... Sauf qu’ici, le drap mortuaire n’était pas blanc et fin comme on s’y habituerait, mais gris. En l’occurrence il s’agissait de ma couette. Ma couette !
Je fus prit d’une indésirable envie de vomir, mais parvint à retenir mes sucs gastriques de me jouer des tours. Cependant, je quittais la chambre en hâte et refermais la porte derrière moi. J’avais toujours mon téléphone en main, et le serrais comme on aurait agrippé la main de son sauveur.
Je devais mettre un terme à ma curiosité déplacée. Il ne s’agissait ici plus d’une fiction ou d’une expérience, mais de la réalité. Charlotte était bel et bien morte, dans MA chambre, avec des morceaux de corps en moins...
A cette pensée, mon cœur se souleva.
J’éteignais la lampe de poche et composais immédiatement le numéro de la police.
Bip. Bip. Bip. Bip...
Cela sonnait éternellement, et pendant un instant j’eu peur de me retrouver seul face à cette situation... Mais non. Un jeune homme décrocha, et l’air de rien prononça :

- Police nationale, bonsoir.

J’hésitais... non il n’y avait aucune hésitation à avoir.

- Bonjour, je m’appelle Jack Johnattan. J’habite bâtiment Roland King, appartement 45. J’ai un cadavre dans mon lit.

Cette phrase était des plus étranges  et concise mais c’est tout ce que j’avais trouvé à dire tant la situation était loufoque et répugnante.

...

---



Visiblement, il n’était pas SI ravi que ça de me voir. Peu importe. A cause de lui mon riz cantonais était misérable, et Paul (ce sacré raleur) allait m’embêter pour toute la soirée.
Japonais ? Mais j’avais déjà payé ! Bon... de toute manière c’est Paul qui payait donc cela changeait peu à mon compte bancaire. Mais tout de même.
Je me redressais, d’une droiture presque trop militaire.
Il fallait avouer que Japonais c’était plus tentant que cette nourriture pour chien. Qui plus est, voir Madame jia perdre du temps à faire un repas inutile était presque jouissif.

- C’est bien gentil, mais ce n’est pas moi le chef. Je suis sensé manger avec un ami et il est comme qui dirait... sensible sur la nourriture.

Comme dans les films, ce dernier entra au même instant faisant retentir le carillon de la porte d’entrée. Je supposais fortement qu’il n’avait put attendre face à la lenteur trépidante de Madame Jia.

- Paul ! dis-je lorsqu’il arriva à notre hauteur. Je te présente Larry Atsan Mantis.

Pendant une seconde j’avais hésité à l’intérieur de moi même. Je te présente un « ami » / un patient / une connaissance ? Se contenter de dire le nom devait suffire.



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MessageSujet: Re: Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]   Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry] EmptyDim 23 Aoû - 21:59

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L'aurais-je froissé ? Certes, je n'avais pas apporté une grande aide à la conception de ce riz cantonnais - même si grâce à mon intervention madame Jia avait repris du poil de la bête - mais je considérai Jack avec hébétement comme si je ne comprenais pas le "dilemme" auquel il était confronté. Moi à sa place, j’aurai sauté sur l’occasion. Je veux dire entre de la bouillie peu ragoutante et de la nourriture saine et présentable, mon choix aurait très rapidement été fait. Pourtant, il me sembla qu’il hésitait. Je lisais dans ses yeux brumés par l’autorité que quelque chose n’allait pas, qu’une poussière faisait dégringoler la balance…

- C’est bien gentil, mais ce n’est pas moi le chef. Je suis sensé manger avec un ami et il est comme qui dirait... sensible sur la nourriture.

Je fis claquer ma langue, pris soudain d’une curiosité presque affriolante quant à m’entretenir avec ce « critique gastronomique » selon les dires du psychiatre. Je ne faisais que les restituer. Ni plus ni moins. Et je suis toujours friand d’excellence. « Cet ami sensible sur la nourriture » éveillait un intérêt fort sympathique chez moi. Je désirais mettre un visage sur ce bonhomme qui m’empêchait tant de partager un dîner avec ce cher Jack Johnattan. Lui qui faisait obstacle à une probable avancée dans notre relation. Lui qui… n’était pas plus haut que trois pommes ? Entre nous, le spécimen qui venait de faire son entrée endossait le gabarit d’un gnome !
Dans le restaurant, le brouhaha s’élevait, les voix fusaient, les regards s’étaient concentrés sur notre trio. Mise en scène digne d’un western de John Wayne.

- Paul !  Je te présente Larry Atsan Mantis.

Le fameux Paul était un jeune homme svelte, plus proche de l’éphèbe que de la grosse brute épaisse et viril. Les traits de son visage – renfrognés à l’instant présent – exacerbaient un air d’enfant capricieux et pas commode. Il avait le teint café au lait, les cheveux sombres et des yeux noisette parés avec féminité de longs cils ébène qui s’accordaient parfaitement avec sa tenue épurée. Je persistai à l’observer, furtivement, attentivement, silencieusement. Un intérêt me guettait. Il y avait des éléments qui m’étaient vaguement familiers et je me démenais pour me souvenir de l’endroit où j’avais pu les entrevoir. Cela me déplaisait fortement de ne pas savoir, moi qui aime tout contrôler. Je tâchai d’enregistrer au fin fond de ma mémoire sa figure afin d’y réfléchir par la suite. L’observation est mon terrain de jeu.

- Ravi de faire votre connaissance. Je présume que vous êtes l’ami en question ?

Je lui dédiai une poignée de main en esquissant un de mes plus beaux sourires. Il ne  campa néanmoins pas longtemps sur mon visage et je m’exclamai gracieusement.

- J’ai entendu dire que la qualité de la nourriture de ce traiteur se révélait être lamentable… La qualité du service a personnellement eu le don de me refroidir, pas vous ? C’est pour toutes ces raisons que j’ai averti le docteur Johnattan en lui proposant une solution alternative. Ce serait puéril de risquer une intoxication alimentaire en une si belle soirée...

Madame Jia, débordée, défilait devant nous à une vitesse fulgurante. Moi, j’attendais encore et toujours ma commande.

...

---

Un voile abstrait devant mes yeux me contraignait à contempler mon salon dans des clartés de couleur carmin. En effet, le sang s’était répandu sournoisement par filets filiformes et abondants, zébrant mon parquet avec un esthétisme étrange. Inutile de préciser l’état dans lequel il se trouvait…
L’atmosphère, quant à elle, était chargée de manière malsaine. Le taux élevé d’hémoglobine et l’odeur âcre de transpiration embaumaient la pièce dans son intégralité, rendant l’air peu respirable, me brûlant la gorge et me piquant les yeux par la même occasion.
Soudain, un bruit fort.
Je cru un instant qu’il s’agissait du cri annonçant la venue de la faucheuse, celui marquant la sentence, la mise à mort. Evidemment, il n’en fut rien. L’horloge sonnait. Les douze coups de minuit retentissaient. Ma surprise fut tellement prononcée que j’eus un mouvement de recul plutôt hâtif. Je me cognai contre le comptoir, le verre de Martini valsa pour rencontrer le sol et se briser en mille morceaux.
Plongé dans une véritable cacophonie, je restai immobile pendant toute la durée des coups.
Enfin, le silence.
Les yeux clos, j’entendis mon cœur bondir dans ma poitrine, j’entendis mes veines bouillonner dans mon épiderme. J’avais le souffle court. Je me découvrais la respiration d’un fauve. J’inspirai une fois bruyamment. Je voulais canaliser mon excitation. Instinctivement, je léchai ma lippe et goûtai ainsi l’or rouge qui dégoulinait goutte par goutte de mon front jusqu’au menton. Je fis quelques pas et ramassai son mouchoir orné de la forme de sa bouche pulpeuse délimitée au rouge à lèvre. Je fis quelques autres pas et mis en route un vinyle…

Accompagné de La Vie en rose d’Edith Piaf, je pris place sur un fauteuil face au sofa où le corps sans vie de l’infirmière se reposait. Je tirai un cigare cubain de mon paquet puis sorti mon briquet avec lequel je l’allumais. Derrière les ronds de fumée, il y avait Charlotte. Cela m’obsédait. Je mâchais mon cigare et ne détournais pas le regard.



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MessageSujet: Re: Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]   Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry] EmptyVen 28 Aoû - 3:29

 

Un cadavre laqué


q'il vous plaît!


Larry Atsan Mantis & Jack Johnattan (& Aurore Dumas)


Dans le passé:
J'avais enfin fini ma journée de travail. Il était vingt-et-une heures. Je trouvais que tous les programmes à la télévision ce soir étaient nuls, tous autant qu'ils sont. Ayant déjà mangé je me mis en pyjama, c'est-à-dire débardeur et short. Je m'endormis très rapidement, Hayate, mon chien dormait d'un œil à côté de mon lit. Soudain j'entendis mon portable sonner une heure après que je me sois endormie. Je tournai dans mon lit pour être de profil à ma table de chevet où était entreposé ce dernier. Je l'attrapai et ce fut un appel de Bastien. Oh non pas lui... Je décrochais après avoir hésité à laisser sonner. Ma voix montrait que j'étais énervée et qu'il venait de me réveiller.

- Allô? Bastien pourquoi tu m'appelles à cette heure là? Tu sais au moins l'heure qu'il est?!

- Oui je sais Aurore mais je t'appelais pour te dire qu'un certain "Jack Johnattan" a trouvé un cadavre dans son lit.

- Tu ne pouvais pas me le dire plus tôt?! Bon dis-moi où il habite et j'irais chez lui directement.

Bastien n'arrêtait pas d'essayer de se défendre en me disant que je ne lui avais pas laissé le temps. Enfin bref il m'annonça l'endroit où habitait l'homme qui avait appelé au commissariat. Il habitait dans la résidence, je fonçai jusqu'à chez lui après m'être rechangée. La résidence étant assez loin des lotissements et logeant au quarante-cinquième étage j'arrivai devant chez lui à bout de souffle. Je repris une respiration normale et toquai à sa porte. Je lui déclarai à travers cette dernière "Police! Vous nous avez appelé tout à l'heure." Il ouvrit la porte, je lui montrai mon badge de lieutenant de police. Il me laissa entrer, de toute façon ce n'est pas comme s'il avait vraiment le choix. J'inspectai l'état des lieux. A première vu il n'y avait rien d'anormal, à part cette odeur nauséabonde. J'entrai dans sa chambre après qu'il m'ait donné son accord et je vis le cadavre qui se situait sur son lit...

Maintenant :
Je n'avais plus rien dans le frigo et je n'avais pas envie d'aller à l'épicerie puis cuisiner. Je j'avais donc décidé de venir manger chinois. J'entrai dans le restaurant et attendis dans la file d'attente. Je pouvais voir à quel point elle n'avançait pas vite, surtout avec mon caractère qui n'est pas du tout patient... Un bon nombre de personnes me laissaient leur place je ne comprenais pas pourquoi, peut être parce qu'ils sentaient mon aura lugubre dans leurs dos... En tout cas mon tour arriva. Je commandai des Baozi. Ce sont des petites bouchées cuitent à la vapeur à la viande ou aux haricots rouge. Je choisis de prendre les deux. J'attendis que ma commande arrive en regardant du coin de l’œil la salle du restaurant. Je vis une chevelure blonde que j'avais déjà vu il y a quelque temps. Je regardais plus intensément la dite personne et il s'avéra que cet homme était Jack Johnattan. Je ne voulais pas mélanger vie privée et vie professionnelle alors il fallait le plus possible que je ne m'approche pas de lui en dehors du travail. Ma commande fut terminée mais le temps que je paye et que je la prenne je l'avais perdu de vue. Tant mieux il doit être parti... BOUM! Je me pris une personne en pleine face alors que je voulais sortir. J'allais tomber par terre mais je fis une technique de capoeira qui m'empêcha de me retrouver les quatre fers en l'air.

- Vous n'auriez pas pu vous mettre autre part que dans le pas... Oh mince.

Sur toutes les personnes présentes dans ce restaurant il a fallu que je me prenne en pleine face le seul homme avec qui je ne voulais pas avoir à faire... Surtout que je pensais ne pas rester longtemps alors j'avais mis un tee-shirt à manches longues, à col rond mais il moulait mes formes. Moi qui complexe sur ma poitrine et me voilà en présence de trois garçons... Je m'excusai pour ne pas devoir rester trop longtemps en leur présence. Cependant quelque chose me retint.

Aurore Dumas





Dernière édition par Aurore Dumas le Mer 7 Oct - 23:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]   Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry] EmptyLun 31 Aoû - 1:26




          Immédiatement après avoir raccroché, j’étais déjà sur mon balcon, cigarette à la main. La fumée qui se dissipait dans l’air en de douces volutes grises réussissait presque à me distraire de cette vision d’horreur.  
A la fac, j’avais appris que chaque personne, tout autant qu’elle soit, était à double face. Une par d’ombre, une part de lumière. Celle qui fait de nous des être monstrueux, et l’autre qui nous rend humain. Mais il fallait les deux pour survivre sans se faire écraser par les plus forts.
Hors lors de mes précédentes consultations aussi bien dans des hôpitaux militaires que dans des bases normales, j’avais aperçu cette partie sombre de l’être humain. Mais jamais, je n’avais eu à faire à mon propre cas. Jamais je n’avais eu d’envies trop malsaines ou déplacée et jamais je ne les avais mises en pratique. Mais là, en soulevant la couette j’avais dépassé un cap vraiment terrifiant. Et de ce fait, accentué par la véritable horreur de la situation, je me perdais dans les méandres de mes réflexions.
La baie vitrée était fermée, si bien que je n’entendis presque pas le poing d’acier qui avait frappé à ma porte. Il me sembla d’ailleurs entendre une voix, mais ce n’était qu’un murmure imperceptible depuis mon balcon. Ma cigarette s’écrasa dans le cendrier, et je m’en allais pour ouvrir à... une femme ? Non pas que cela me dérangeait, mais vu le bruit qu’elle avait fait en frappant sur le bois blanc de ma porte, je m’étais attendu à un homme. En plus, elle était plutôt belle, ce qui accentuait ma surprise.  
Bon, je ne me leurrais pas. Vu son uniforme, elle était là à cause de l’appel. Et en cette soirée de printemps, c’était tout ce que je souhaitais. Elle avait de toute évidence été plus rapide que ses camarades, car elle se trouvait seule sur mon palier.

 - Allez-y, entrez.  

Sans un mot, elle pénétra dans mon appartement, se retrouvant dans le salon, où gisait encore ma tasse fumante.  

 - La chambre est au fond à droite, lui indiquais-je.  

Bien qu’elle semblait un peu essoufflée, elle n’attendit pas une seconde de plus et pénétra dans la pièce où se trouvait Charlotte.
Planté derrière la policière, je n’eus même pas le temps de voir sa réaction que déjà quelqu’un d’autre frappait à ma porte. Ma main se posa sur la poignée et je laissais pénétrer chez moi plusieurs policiers, affublés de carnets, d’appareils photos et de matériels spéciaux dont j’ignorais l’utilité. Quelques secondes plus tard, des hommes vêtit de  vêtements de papiers et de masques débarquèrent sans la moindre salutation. Quelques uns grimacèrent à l’odeur. D’autres se jetèrent sur moi pour m’interroger, en me faisant asseoir sur mon canapé gris comme si je m’apprêtais à suivre une de mes propres séance chez le psy. Appliquant moi-même la méthode du sofa pour mettre en confiance mes patients, je savais l'utilité de la chose. Hors là, cela ne me faisait que stresser davantage.  
Mon appartement était désormais un lieu piétiné par des scientifiques et des agents de police, qui ne se privaient pas de arpenter les lieux comme des hyènes cherchant une proie.
Adieu ma tranquillité du mardi soir...

...

- - -

 - Une autre alternative ? se questionna mon ami.  
- Oui. Larry nous propose d'aller manger japonais plutôt que chinois.  

Paul sembla réfléchir, même si mes yeux observateurs ne s'y trompèrent pas. Il avait le regard posé sur Larry, et je fus persuadé qu'il le dévisageait pour savoir si oui ou non nous irions au japonais avec lui. A en juger par cette observation, tout dépendrait de son avis sur la personne.
Alors je remis en question son affirmation à propos de son hétérosexualité. J'avais plus de doute que n'importe quand au paravent. Il fallait avouer que depuis nos retrouvailles, nous n'avions pas ré abordé le sujet. Et s'il avait changé de position durant nos cinq années de séparation ? Cela me semblerait étrange, de par mon manque de clairvoyance pendant six mois. L'aurais-je remarqué si c'était le cas ?

 - Très bien ! Allons-y, dit-il gaiement.

Je ne pus m'empêcher de baisser les épaules déçu par la réaction. Je ne soufflais pas, mais presque, dans l'espoir de garder mon calme devant eux. Et encore un repas payé pour rien ! Il ne me restait plus qu'a mettre les restes dans mon frigo voir de m'en débarrasser. La première solution était trop dangereuse. Je risquais de me réveiller un matin, avec de la bouffe chinoise mutante dans mon réfrigérateur... ne voulant avoir à m'occuper d'un pareil désastre, j'optais pour la seconde solution : la poubelle.  
Aller. Penser positif. Voir le bon côté des choses.  

 - Comme tu veux. Je vous suis.

Je m'apprêtais à sortir lorsque je percutais quelque chose. Enfin quelqu'un. D'ailleurs c'est elle qui me percuta. Elle me rentra dedans si violemment qu'elle en perdit l'équilibre. Moi j'avais à peine sillé, et  je m'apprêtais à l'aider avant de réaliser qu'elle était déjà debout, suite à une acrobatie qui démontrait d'une incroyable capacité physique.  

- Vous n'auriez pas pu vous mettre autre part que dans le pas... Oh mince.

Je réalisais alors que ce n'était pas n'importe quelle jeune femme qui m'était rentrée dedans. Son visage fin, ses cheveux blonds me reportèrent alors à la nuit précédente, si bien que j'en eu un frisson. Seul son manque d'uniforme avait laissé place à des vêtements davantage courants, la rendant plus féminine.  

 -  Lieutenante ! dis-je souriant de surprise.  

J'avais été tellement absorbé par la conversation et par mes pensées que je n'avais pas réalisé qu'elle se trouvait là, chez le traiteur. Debout ainsi, c'était comme si Charlotte me courait après en hurlant : "Hey regarde je suis morte ! Et tu ne cesseras jamais d'oublier mon cadavre en décomposition parce que quelque chose te le rappellera toujours !". Cependant, il fallait avouer que cette lieutenante en avance sur ses collègues n'avait rien à voir  avec la mielleuse infirmière Costa. Aussi bien physiquement que dans son comportement. Chose qui me détachait un peu du corps gisant dans mon lit, la nuit précédente.

 - Quelle surprise ! Bonsoir d'ailleurs. Et vous me voyez navré de me trouver sur votre "passage", mais sans vouloir vous offenser, c'est vous qui m'êtes rentré dedans, dis-je sans vouloir être méchant.

De la confusion. Trop de monde. Trop d'émotions d'un coup...






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MessageSujet: Re: Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]   Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry] EmptyVen 23 Oct - 18:07

Contexte 3~ Jour 18

Un cadavre laqué q'il vous plaît !
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Nous avions l'air fin prêts à sortir du traiteur chinois démoralisant et étouffant, et qui – soit dit en passant – empestait l’odeur de friture chaude. Le dénommé Paul ne m’avait pas quitté des yeux de toute mon explication et je constatais qu’il buvait mes paroles avec une facilité déconcertante, tellement que des particules brillantes s’étaient logées dans ses pupilles, et qu’il s’intéressait davantage à mes décisions qu’à celles de son ami. Pauvre Jack…
Sans même le faire consciemment, j’avais mis le grappin sur une personne qui lui était chère. Mais, je n’y pouvais rien si mon charme ravageur – à la seconde où Paul m’avait vu – lui avait tapé dans l’œil !
Et quel contraste entre les deux jeunes hommes ! D’un côté, le nabot s’exaltait complètement de pouvoir dîner avec ma personne ; de l’autre, le psychiatre m’avait tout l’air de n’être point enjoué à cette idée. Pour être honnête, je voyais bien qu’il s’entichait pour son idée originelle, c’est-à-dire déguster promptement son riz cantonais en tête à tête avec le brun.
Je ne pouvais en rien blâmer Jack car après tout, c’était moi qui m’étais incrusté dans leur repas convivial, et c’était aussi moi qui avais mis mon grain de sel dans leur plat. De plus, je sentais l’envie de mon psychiatre de rester très professionnel. Mais, comme si un semblant de pitié m’avait saisi les tripes, je m’efforçais de rattraper mon erreur afin de redorer mon image auprès de lui.

- Comme tu veux. Je vous suis.

Aux mots de Jack, je démarrai au quart de tour. Il commençait à se faire tard et nous n’avions toujours pas comblé notre appétit de quelques succulents mets japonais. Autant avouer qu’il faut du temps pour profiter de ces choses là et qu’à l’instant présent, le temps nous faisait défaut ! Alors que nous nous apprêtions à partir en vitesse, j’eus ouï d’un accrochage concernant le psychiatre et une jeune femme des forces de l’ordre que j’avais déjà eu l’occasion d’apercevoir à la télévision, en train d’analyser des scènes de crime ou à vagabonder près du commissariat. Jack avait bien tenté de la retenir dans sa chute mais avant qu’il ne puisse intervenir, la policière avait réalisé une figure admirable pour se remettre sur pieds. Incroyable donc. Et pourtant, il est difficile de m’impressionner.

- Lieutenante !

Cette manie de tout féminiser ! Sans que cela soit une découverte pour moi, ils se connaissaient. Et j’en déduisais que leur première rencontre – formelle en connaissance des causes – remontait à très récemment…

Pendant que les deux entamaient une conversation, je dévisageai à la dérobée la blonde qui dégageait des ondes noires et grinçantes en quantité phénoménale. Je jugeai impoli de me mêler à leur confrontation. Paul semblait partager mon avis. D’autant plus que nous étions dans l’incapacité de les rejoindre à cause de l’apparition de madame Jia. Cette vieille chouette vint nous assaillir à coup de recommandations dégoulinantes de fausseté.

- Monsieur Mantis, votre plat est servi. Je vous suggère la table au fond à droite, à l’écart des autres clients. Voulez-vous bien vous asseoir, s’il vous plaît ?

- Non, lui répliquai-je nonchalamment et sans même la regarder.

- Pardon ?! dit-elle, scandalisée.

- Nous partons chez votre concurrent. Vous savez, l’autre restaurant asiatique qui a ouvert juste en face. Bonne soirée, ajoutai-je en lui tournant les talons.

- M-m-mais nous avons passé du temps dessus ! Qu’allons nous faire de votre commande maintenant ?! Vous aviez prévu de dîner ici et-et-et…

- Vous n’allez quand même pas me forcer à rester, si ? lui répondis-je sarcastiquement. Oh, réfléchissez. Je ne vais pas en plus vous apprendre votre métier ! Tenez, refilez-le à la pauvre lieutenant de police derrière vous, elle vous en remerciera vivement ! Au revoir !

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Je passai devant, les autres m’emboitèrent le pas et nous sortîmes du traiteur chinois vitesse grand V. Quant à la policière, je crois l’avoir aperçu rouge de colère et de honte suite à ma remarque. Néanmoins, pas autant que madame Jia qui se donnait à cœur joie de me balancer toutes les insultes qu’elle avait en stock, dans le charabia qu'était – pour moi – sa langue natale !


/Larry quitte le RP/


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MessageSujet: Re: Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]   Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry] EmptyDim 25 Oct - 2:07

 

Un cadavre laqué


q'il vous plaît!


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Quelle magnifique soirée... Vraiment! Déjà je faillis tomber sur le sol bien comme il faut. Heureusement pour moi je réussis à me remettre sur pieds. J'avais tout de même senti que le docteur avait commencé à tenter de me rattraper. Il n'avait pas besoin de prendre cette peine. Je réussis à me rattraper certes mais l'homme n'avait pas fini de parler. Je voulais partir le plus vite possible d'ici mais il m'en était incapable... Je ne pouvais pas laisser Monsieur Johnattan comme ça, je ne suis pas une sauvage je suis civilisée! Je lui répondis donc ceci :

- Je suis désolée. J'étais un peu pressée... Je ne pensais pas vous croiser dans un tel endroit Monsieur Johnattan.

Je tenais dans les mains le sac en plastique rempli de la nourriture que je venais de commander. Pendant que j'échangeais quelques mots avec le docteur j'entendais l'autre homme parler avec la cuisinière. Elle semblait lui demander de s'installer mais l'homme ne semblait pas du même avis. Je trouvais ça déjà égoïste de sa part et irrespectueux envers la femme qui avait pris du temps pour lui préparer son plat. S'il ne voulait pas rester autant le dire en restant respectueux... Le pire c'est qu'il a osé me refiler son plat à je cite "La pauvre lieutenant de police"... IL VEUT MON POING DANS SA TRONCHE PENDANT QU'IL Y EST?! Il sera gratuit lui aussi! Cadeau de la maison! Lorsqu'il prononça ces mots mon aura devint encore plus noire et mes yeux des mitraillettes.  J'hésitai de lui faire une croche pied pour qu'il tombe lamentablement mais je n'avais pas la force de me chamailler avec lui, pas les bons vêtements, je voulais manger au plus vite pour pouvoir dormir et je ne voulais pas me conduire non-civilement. Ce type ne perd rien pour attendre! Ma vengeance sera terrible. La dame désemparée me donna donc la nourriture. Je la remerciai brièvement. Je n'aimais pas ce nouveau personnage qui m'était venu de rencontrer mais je ne voulais pas non plus papoter de tout et de rien avec cette femme. Je partis donc tout de suite après m'être assurée que la femme allait envoyer la note à l'adresse de l'homme. Elle devait très certainement la connaître. Je refermai la porte du magasin. En passant je tombai sur une personne dormant dehors. Je lui donnai le plat que je venais de "gagner". Il me remercia vivement. Je filai en vitesse pour retourner chez moi le plus vite possible et manger ce que je venais d'acheter.

//Aurore quitte le rp//

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MessageSujet: Re: Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]   Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry] EmptyDim 25 Oct - 11:31




          J’entendis madame Jia râler, et c’est probablement ce qui me fit réagir. Dans mon dos, Paul et Larry s’apprêtaient déjà à partir. Et même si ça ne m’aurait pas déplu, je ne pouvais pas me risquer à les laisser seul tous les deux. Bien qu’au fond, cela n’aurait probablement pas fait grande différence.

- Je suis désolée. J'étais un peu pressée... Je ne pensais pas vous croiser dans un tel endroit Monsieur Johnattan.

Sur le coup elle ne mentait pas. Son attitude physique démontrait sans aucun doute un empressement particulier. Mais au moins, elle prenait le temps de s’excuser. Je n’allais cependant pas jouer là-dessus, car il fallait bien avouer que cette volonté de vouloir stopper la conversation était aussi ma porte de sortie.
Au lieu de cela, je me contentais d’un simple sourire amusé à l’idée qu’elle ait put dire « un tel endroit ». Comme si je n’avais pas le droit de pénétrer dans un traiteur chinois.

- C’est pas grave lieutenant.

Pas la peine de dire "A une prochaine fois", car j'étais tellement certain que nous nous allions nous revoir au sujet de Charlotte, que la phrase coulait de source.
Sur ce je me détournais, juste avant que Madame Jia n’intervienne. Et je du me retenir de trop sourire lorsque je compris enfin que Larry lui avait filé sa mauvaise bouffe, et qu’en réponse cette dernière lui avait envoyé le sac en pleine figure, faisant preuve d’une maîtrise de soi incroyable.
Larry quant à lui montrait une indifférence émotive incroyable face aux autres personnes, ce que je notais comme particulièrement inhabituel.
Mais au moins, ça avait le mérite d’être divertissant.

//JACK QUITTE LE RP //

...

Tout le monde était repartit, et désormais un calme plat régnait chez moi ainsi qu’un bordel absolu. Il devait être minuit passé, et j’étais lessivé d’avoir répondu à tant de questions. « Connaissiez-vous la victime ? », « À quelle heure êtes-vous rentré ? », « Auriez vous une idée de celui qui aurait put faire ça ? »
Quand ils disaient « ça », ils entendaient le meurtre ou le fait de mettre un cadavre dans mon lit ?! Car l’un en disait quelque peu sur le meurtrier, l’autre en disait long. En tous cas, suffisamment pour le ranger dans une catégorie.
Un homme / une femme qui commet un meurtre, d’accord. Il peut s’agir d’une mauvaise gestion de la testostérone qui entraîne à terme un genre pulsion meurtrière. Là on peut dire merci hypothalamus et hypophyse !
Mais une personne qui met le cadavre de son propre meurtre dans le lit de quelqu’un est nécessairement signe d’un trouble plus grave que cela. Cette action indiquait en elle-même un trouble psychologique important relevant de la psychopathie. Et vouloir ainsi s’attaquer à quelqu’un par le biais d’un cadavre en putréfaction, pouvait sans aucun doute me permettre d’imaginer un sociopathe gravement atteint derrière cet assassinat...

Mon esprit embrouillé, je me sentais davantage fatigué. Et pourtant cette histoire me trottait dans la tête... qui pourrait m’en vouloir à ce point ?

Je saisissait mon téléphone et appelais immédiatement Paul, pour savoir si ce dernier pouvait me prêter son canapé pour la nuit. Demain serait peut-être un jour moins mouvementé.



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MessageSujet: Re: Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry]   Un cadavre laqué q'il vous plaît ! [PV Larry] Empty

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