otre soirée avait viré au cauchemar. J’avais craqué. Les sensations provoquées par ces les sentiments me poussent souvent à bout, souvent par peur de les accepter. Je m’étais laissé aller à la simplicité : les médicaments et l’alcool. Des idées noires m’avaient envahie. Elles avaient pris le contrôle et je faillis commettre l’irréparable. C’est ce que je ressentais envers Daisuke qui m’avait sauvé. Enfin... C’est ce qui nous avait sauvés. Il était prêt à se sacrifier pour moi. C’est Gus qui avait découvert l’enfer. Nous avions été pris en charge par les secours qui nous avaient emmenés à l’hôpital. Daisuke se faisait recoudre la main et moi j’eus le droit au lavement d’estomac pour tout évacuer. À la base nous étions dans des chambres séparées. Nous devions rester une nuit en observation. Comme suite à une crise de panique de ma part, ils ont fini par nous mettre ensemble. C’était devenu un pillé sur lequel je me ressourçais pour garder pied à terre. Pendant toute la nuit, j’étais effrayée. J’ai tenu sa main d’une heure du matin à huit heure. Après le petit-déjeuner et la signature d’une dérogation nous accordant la stricte responsabilité de la décision de notre sortie, nous partîmes en direction de ma maison. Je lui avais promis de brûler chacun de mes cachets d’anxiolytique. Je le tenais par la main ne le lâchant pas. Je commençais à me sentir mieux, mais avoir l’impression de pouvoir le perdre une fois m’a suffi. « Maintenant, Elisa, tu ne fais plus de connerie ! Une fois, mais pas deux ! » Pour le coup, j’étais entièrement d’accord avec ma conscience. Une fois devant ma porte, je cherchai la clef et la glissai dans la serrure. Moon sortit tout content de me voir. Je lâchais. Daisuke, quelques secondes pour me mettre à la hauteur de mon gros chien et lui faire des papouilles dans le cou. Je me relevai et repris sa main. Je l’entrainais à l’intérieur.

-Voilà, ici c’est chez moi.

Par ensuite je l’emmenai dans le bureau où étaient cachés mes médicaments. Nous descendions les escaliers. Je pris la petite clef qui ouvrait mes tiroirs et la mis dans la serrure. Je l’ouvris et lui donnais les trois boites de cinquante cachets. Ne me demandez pas où j’en ai trouvé autant ce n’est pas vraiment intéressant... Enfin ça le pourrais mais je n’en parle jamais ! C’est confidentiel ! Puis je remontais dans le salon, je pris deux bouts de bois et vidais en entier les boites dans la cheminée. Je déchirais par la suite le contenant et mis le feu. Le carton brûlait très bien. Ainsi, tout s’enflamma. Je regardais le fruit de mes divagations s’envoler en fumé. Je reculais et pris le bras de l’homme qui était avec moi... Devrais-je dire « Mon homme ? » Mes deux mains seraient fortes, communiquant une certaine anxiété. L’une était au niveau du biceps, l’autre au niveau de l’avant-bras. Je finis par remarquer que j’y allais fort et que bientôt mes ongles allaient lui transpercer sa chemise. Je lâchais un peu la pression. Je regardais les flammes comme si j’obsédée par elles. Je finis par lever la tête et regarder ses yeux verts.

-Voilà... J’ai tenu ma promesse. Je compte sur toi à présent.

Je posais ma tête sur son épaule continuant à regarder ce qui se passait dans la cheminé.

grippée à lui comme une petite fille, je fixais la cheminée. Ensuite Daisuke, pris mon visage pour m’embrasser et caresser mes cheveux. Il tiendrait sa promesse. Ensuite il me proposait un genre de visite peu ordinaire. Je souriais. Cet homme est vraiment magique. A croire qu’il a compris comment me faire changer les idées rapidement. Il effleurait mes seins ce qui me donnait envie de lui sauté au coup. Seulement, il me laissait en plan pour aller jouer avec mon chien. « Sacré Moon ! Avec sa petite bouille d’ange, il me volera toujours la vedette. » Dans son dos, je pris Daisuke par la taille. J’embrassais son cou et montais jusqu’à lui mordiller l’oreille. Je m’arrêtais. Je reculais et partis vers les escaliers. Avec malice je dis :

-Je ne sais pas toi, mais j’empeste l’hôpital ! Je vais prendre une douche.

Je montais vers l’escalier et me mis dans la salle de bain. Je fermais la porte à clef. Je le faisais exprès. Je voulais attiser sa curiosité et son excitation. Je me déshabillais, démarrais la radio et fit couler l’eau de la douche. Après bien dix minutes, je mis la serviette autour de mes seins et me faufilais jusqu'à la chambre pour m’habiller. Je partis sur un short fluide à motifs géométriques noir et blanc et un tee-shirt, aux épaules en dentelle, noir. Ensuite je m’installais dans le canapé de la salle multimédia, incitant mon chat à me rejoindre.

-Je ne sais pas toi, mais je suis rincé ! Je regarderais bien un épisode de série.

Je pris la télécommande et fis défiler les séries mis à disposition par la télé à la demande de Canal. Je démarrais donc un épisode d’Arrow. Je caressais le poil doux de mon chat. J’avais un petit sourire en coin. J’avais hâte de voir ce que l’homme allait faire.

isiblement, il n’avait pas l’air de vouloir venir jouer. Il me laissa prendre ma douche sans tenter de fracturer la poignée ou quoi que ce soit. Seulement je crus comprendre et surtout entendre que Moon avait cherché à jouer avec ses dents. Effectivement, avec une main entaillée, les cris poussés par Daisuke dans la salle de bain étaient justifié. Comment je sais ça alors que je suis censé me concentrer sur ma série qui est de plus en Anglais ? Alors il est vrai pour des français pur souche, regarder des séries en version originale n’est pas simple ou sinon demande une extrême concentration. Seulement, je suis née en Angleterre donc inutile de chercher à traduire, chaque mots me paraissaient naturels. Du coup, je pouvais très bien écouter ce qui se tramait dans ma maison. Mon petit blondinet vint poser sa tête sur mes genoux en s’excusant de m’avoir fait une telle demande. Je souriais en caressant ces beaux cheveux qui brillaient grâce à la lumière qui rentrait par le velux. Je l’embrassais un long moment. Passionnément, langoureusement avec sa tête entre mes mains que je caressais du bout de mes doigts. Je le regardais avec tendresse. Mais un brin de malice, vint pimenter nos actions.

-Qui t’as dit que ta proposition ne me plaisait pas ? Je trouve que ça peut être une bonne idée... Seulement, je trouve que faire l’amour dans chacune des pièces casserait la surprise. Imagine que l’on le fait partout dans la maison, qu’est ce qu’on fait comme nouvelle chose ? Alors que si commençait juste là sur ce canapé... Ca pourrait être une bonne idée tu ne trouves pas.

Je l’embrassais de nouveau commençant à déboutonner sa chemise. Je caressais son corps et passait au dessus de lui. Je mis ma tête dans son cou, lui faisant un suçon pendant que je m’occupais du bouton de son pantalon. Seulement... Le téléphone retentis. Ou plus ce que l’informatique à dénommer Skype. J’embrassais rapidement Daisuke en descendant à toute vitesse les escaliers pour aller décrocher.

-Hey Mom ! What’s up ?

-Elisa! We’re fine! And you what’s going on?

-Nothing! I work you know. Everything it’s OK with Sonia?

Je tentais de prendre des nouvelles très rapidement pour retourner à mon activité. Seulement ma mère était... Bavarde ! Elle s’en donnait à cœur joie. Elle expliquait tout ce qu’elle avait fait avec sa petite-fille en une journée, les nouvelles de toute la famille etc. Heureusement que je n’avais pas mis la caméra car chacun des suçons de Daisuke étaient visible. Mon dieu ! Quelle était longue à la détente. J’ai alors très vide développé le syndrome du « hum hum » en posant mes pieds sur le bureau.

es deux pieds sur mon bureau, je commençais à m’impatienter. J’adorais ma mère mais dans certaine situation comme celle-ci elle pouvait être... Envahissante. Au bout d’un moment je ne l’écoutais plus, j’étais entrain d’inspecter mes ongles. J’entendis les pas au dessus de ma tête. Daisuke doit se dire que j’abuse. On avait déjà été interrompu par le téléphone lors de notre première fois. Je sentis une force me mettre debout. C’était lui. Il me recula jusqu’au mur me déshabillant. Il m’embrassait me faisant frémir d’un désir que j’avais du mal à enfouir en moi. Je n’attendais qu’une chose : lui sauter au coup et profiter pleinement de lui. Je regardais ses yeux avec un sourire. En fond, ma mère parlait toujours. Un moulin à parole je vous jure ! Il me dit qu’il ne nous restait plus que quatre heures ensemble. Un certain dégoût m’envahi. J’aurais tout le temps de parler à ma maman plus tard.

-ELISA ! ? Do you hear me ?

-Yeah , But Mom ... I'm sorry , I have a lot of work for me to talk long. I kiss you. Say hello to everyone for me and kiss Sonia . I love you, Mom! Goodbye!

Je raccrochai la conversation et remontant quatre à quatre les marches de l’escalier. Sur le chemin j’attrapai mon téléphone, envoyant un message à Nathan pour lui dire que mon « urgence personnelle » tardait à se régler mais que je serais de retour dans l’après-midi. Quand j’étais dans la salle multimédia, Daisuke était déjà rhabillait. Ce qui n’était pas vraiment dans mes plans. Dans son dos, je pris sa taille entre mes bras. « Non, non, non mon joli, ça ne marche pas comme ça ! ». Je déboutonnais à l’aveugle sa chemise et repassait devant lui, l’embrassant et le faisant tomber sur le canapé. Je me mis au dessus de lui, balançant mes cheveux en arrière, les dos mains sur son torse magnifiquement sculpté. En m’occupant de son cou, ses lèvres, ses oreilles, je lui glissais alors ma vision des choses.

-Alors comme ça tu auras le droit de profiter de mon corps nu et moi je n’ai même pas l’autorisation de voir le tien ! Je ne suis pas vraiment d’accord.

Un léger rire sortit de ma bouche communiquant une certaine excitation qui montait en moi. Je recommençais à le couvrir de baiser jusqu'à son ventre. Je le mis à nu à mon tour...

orsque j’ouvris les yeux, j’avais la tête sur le torse de Daisuke. Nos deux corps entrelacé l’un dans l’autre. Je caressais ses cheveux d’or en le dévorant des yeux. Cet homme était un dieu... Un dieu de la b***e. Je l’embrassais délicatement, profitant du goût sucré de ses lèvres et de l’odeur enivrante de sa peau. Je levais les yeux vers l’horloge : quinze heure ! Non de dieu !

-Dai... Je crois qu’on va devoir se bouger. Tu as ton travail et j’ai le mien. Tu peux prendre une douche si tu le souhaites. Comme ça tu seras tout beau pour tes fans. Je descends te préparer un petit plat.

Je l’embrassais, attrapais sa chemise que je mis sur mon dos et commençais à descendre les marches des escaliers pour aller récupérer mon tanga et commencer à cuisiner.

ans la cuisine je préparais à manger pour Daisuke. Rien de bien compliqué, juste ce qu’il fallait pour qu’il tienne. Une fois qu’il est fini de manger, il récupéra sa chemise me mettant sein nu devant. Je fermais les boutons de sa chemise, partant du col, jusqu’en bat. Je rabattais une mèche de cheveux qui lui tombaient dans les yeux. Il était parfait. La main dans ses cheveux, il touchait ma poitrine et m’embrassai. Il reviendra après son concert. Je profitai de notre proximité pour glisser les mains dans la poche de son pantalon, attrapais son porte feuille et subtilisa sa carte vitale. Je remis tout en place quand je le laissai partir. Je descendais dans mon bureau pour récupérer mes vêtements. J’attrapais clefs, chaussures, veste, téléphone... Tout ce qui faisait partie de mon équipement de journaliste. Je pris un encas rapide dans la cuisine ainsi qu’un thermos de café.

e restais à la rédaction quelques heures, le temps de faire un point avec mon équipe, récupéré des documents pour travailler chez moi. Sur la route, je passais à la pharmacie. Ainsi je récupérais les bandages, la crème cicatrisante antidouleur et tout ce que lui avait prescrit l’hôpital. Je rentrais chez moi, et étalais tout les documents. Je me mis à jour et commençai à me replonger dans l’enquête. En ayant fait cette nouvelle rencontre, j’avais trouvé un moyen de me couper de mon travail... Voir même un peu trop. Je me préparai un thé aux fruits rouges sauvages que je sirotais en même temps que je m’armais de mes fluo et de mes stylos de couleurs. Plusieurs minutes plus tard, Moon me sorti de ma concentration. Ces aboiements communiquaient son inquiétude. Que se passait-il ? J’ouvris la porte laissant mon chien sortir comme une furie. En réalité c’était simplement Daisuke et son manager qui se prenait la tête. Je crois que le petit coup de pression que j’avais fait à ce dernier ne plait pas tout à fait à mon blondinet. Je m’appuyais sur la porte, attendant qu’il vienne me rejoindre. Une fois en face de moi, je pris son visage entre mes mains pour l’embrasser passionnément. Je lui glissais doucement à son oreille...

-Ton manager est une poule mouillé ! Je lui ai proposé un plan à trois il est parti en courant ! Je crois qu’il n’aime pas mon humour.

Je rigolais et souriais en lui caressant les cheveux. Je le pris par le poignet pour l’emmener dans la salle à manger où je m’étais étalé. J’avais besoin de beaucoup de place, c’est pour cette raison que je ne mettais pas mise dans mon bureau. Je poussais tout, faisant des petits tas. Ce qui va avec les informations du lieutenant avec le tas « Gendarmerie », les coupures de presse, dans le tas « Journal » etc etc. Puis je m’assis sur une chaise et approchais celle en face de moi pour qu’il s’y installe et que nos jambes soit entrecroisé. J’attrapais le sac de la pharmacie et le posais là ou j’avais fait de la place.

-Montre-moi tes mains.

a grande question de Daisuke était de savoir comment j’avais acheté ses médicaments. Je levais les yeux vers lui avec un air de malice. Apparemment mes talents de pickpocket avaient été utilisés de la bonne manière et surtout pour la bonne cause. Il tendait ses mains qui tremblaient. Je les saisis fermement, enlevais ses bandes et étalais la crème. « Si ça fait mal, concentres-toi sur moi. ». Je fais mon travail d’infirmière. Si cet homme est un vrai mâle ce côté infirmière qui soigne son patient pourrait l’exciter. Il regardait tout mes papiers éparpillés de partout. Il rigola mais dans sa phrase, il touchait dans le mile. « Je suis Sherlock Holmes ! » lui disais-je avec un sourire et déposant un baiser sur les lèvres. Une fois avoir fini, je le relâchais. Il m’embrassait m’indiquant qu’il allait regarder la télé pendant que je terminais de travailler. Je triais alors toute mes feuilles et les rangeais dans des dossiers bien distincts avant d’aller les mettre dans mon bureau. Je me rendis là où Apo était et je m’allongeai à coter de lui, ma tête sur son torse. Je regardais la télé avec lui en jouant avec ses doigts de la main la moins touchée. A un moment je me retournais et regardais son visage, sa bouche, ses yeux. Je dégageai une mèche de ses cheveux qui tombaient devant son front.

-Elle est terrible cette mèche ! Et je refuse te voir la remettre à la Justin Beiber !

Je souriais et l’embrassais.

-En fait, pourquoi ton manager te suit partout ? Je suis d’accord pour dire que tu es une star mais dans ce cas là autant avoir un garde du corps non ?

on manager était donc gay ! C’était drôle. Je trouvais ça intéressant. Mais pourquoi être tombé amoureux de Daisuke ? Il y a tout a tas d’homosexuels dans le show-biz pourtant. Il enlevait sa chemise, je me mis à sourire. « Cet homme doit aimer se balader torse nu ! Et moi j’aime ses abdos... » Il avait faim et me réclamai à manger. Heureusement que j’avais prévu le coup. Je l’embrassais en souriant. Je lui indiquais que je descendais dans la cuisine. Je me désinfectais les mains. Puis, J’ouvris le frigo et sorti de quoi faire une bonne salade composé. Je mis des toasts aux chèvres dans le four et sortis deux assiettes par la même occasion. Je mis ma plancha à chauffer. Ensuite je répartis la salade dans chacune des assiettes. Je rajoutais des tomates cerise, du melon, du pamplemousse, de l’avocat et du jambon de pays. Je fis cuire des petite tranche de viande de dinde et les disposait avec les toasts dans le contenant. Je fis une sauce avec de la moutarde, du vinaigre, de l’huile, du sel et de l’orange pressée. Je mis le tout au frigo pendant que j’attrapai les couverts, les verres sur la table de la salle à manger.

-Et... Puis que ton manager est gay, il n’y a jamais rien eut de... Genre après une soirée arrosée il n’a pas essayé de coucher avec toi ?

Je souriais légèrement, imaginer ce genre de situation me fait rire. Pourquoi ne pas tester ce genre d’expérience !? Ca se fait beaucoup chez les très hétéro.

l me regardait cuisiner et mettre le couvert. Mon côté féministe criait en moi à l’injustice et à la mauvaise éducation de l’homme qui ne me m’apportait pas d’aide. Mais bon nous sommes qu’au début de notre... « relation » alors je n’allais pas l’embêter tout de suite avec ce genre de chose. Il évitait le sujet ce qui me fit rire. Je m’approchais de lui, les yeux dans les yeux, je pris ses deux mains dans les miennes et me hissais sur la pointe de pied pour l’embrasser. Je descendais jusqu’à son cou. « Aller dis moi, je peux tout entendre ! » Je continuais de plus en plus bas jusqu’à ce qu’il craque. Mon charme était irréversible. Il avoua simplement qu’il eut une relation sexuelle avec un homme non consentie. J’imagine bien la difficulté d’accepter cet épisode de sa vie. Il montait dans la salle de bain pour se rincer le visage. Je vins, dos à lui je le pris par la taille, mettant mon menton sur ses épaules.

-Moi aussi je l’ai fait avec une fille... C’était... Spécial. Je poserais bien une autre question mais je pense que tu en as assez parlé.

J’embrassais son cou, son dos. Puis je pris ses mains et le ramenai à table pour qu’on mange. Un silence régnait. J’imagine que s’il ne parle pas, c’est qu’il aime. Seulement, ce silence me stressait.... Et une question trottait dans ma tête

- Euh... dis-moi ? Comment tu considères... Notre... Euh relation ? Enfin, tu l’appellerais comment ?

ous étions donc un « couple ». Je suis tellement inexpérimentée dans le domaine que j’avais du mal à croire Daisuke. Je le regardais dans les yeux. J’étais comme hypnotisée par le vert brillant qui éclairait son visage. Il vint me prendre dans ses bras, sa tête, au creux de mon cou. Pour moi, juste la sensation de flotter. D’une manière solennelle il me disait qu’il m’aimait et qu’il voulait rester avec moi. Puis il me fit reculer vers le mur pour mordiller mon cou et descendre petit à petit, lentement. Je profitais juste des sensations, ne disant rien. Je descendais mes mains vers ses fesses. Doucement, le couvrant de caresses jusqu’à mettre les mains dans les poches arrière de son jean. J’aimais son postérieur, c’était un fait. Il était chanteur et pourtant il avait la courbe parfaite d’un rugbyman. Je pris son menton avec mes doigts et je le caressais tout doucement profitant de la beauté de ses yeux.

-Donc... Nous sommes un couple, je suis ta première vraie copine et toi tu seras mon copain. Ca sonne plutôt bien. Comme deux adolescents qui sortent ensemble. Et je trouve que nous nous rapprochons bien d’un couple de jeune adolescent.

Je descendais mes mains le long de ses abdos, lui faisant un suçon dans le cou. Je mis mes mains derrière le cou et je l’embrassais, tendrement. Je le fis reculer jusqu’au côté de la table qui était vie. Je m’assis sur la table, le mettant entre mes deux jambes. Le but était juste de profiter d’un moment de complicité et... d’amour. Il n’était pas question de coucher ensemble pas juste de profite d’une vie de... couple ! De toute manière, monsieur le fétichiste n’aurait pas accès à ma poitrine facilement, j’avais prévu le coup en mettant une brassière. Je le couvris de baiser, de ses lèvres que je mordillais puis son cou où je fis une marque et son torse en entier. Je remontai doucement et lui mordillais l’oreille avant de lui glisser :

-On fait quoi maintenant ?

vant de passer à la prochaine étape, Daisulke voulait mettre les points sur les i. Pour lui, il était clair que nous n’étions pas un couple d’adolescent. Que notre condition sociale ne nous permettait pas de qualifier notre relation ainsi. Il souhaitait que je profite de l’instant présent et que j’arrête d’essayer de réparer le passer. Sur le moment, je fus quelque peu vexée. Mais il avait raison. Je ne pouvais pas laisser mon souvenir de ma dernière vraie relation empiété sur celle que je nous allions construire. Je fis oui de la tête. Il me mit un collier un or avec un pendentif. Je le pris entre mes doigts, le tournais, le regardais. Tout cela me paraissait étrange mais je n’avais tout simplement pas l’habitude de ce genre de cadeau venant d’un homme. Il était malin et une simple brassière ne l’empêchera jamais de toucher mes seins. Il passait ses mains en dessous pour en profiter. Puis il me porta jusqu’a ma chambre comme si j’étais une princesse. Il se faisait tard et il est vrai que l’heure du sommeil arrivait. De plus je travaillais demain. Il me déposait et me déshabillait pour m’inciter à me mettre en tenue pour dormir. Je me relevais, lui sautant dessus pour lui faire un énorme câlin. Ensuite, j’allais vers mon armoire trouvé ce que j’allais mettre en pyjama car en général je dors en sous-vêtements mais là... On va éviter l’incitation à la bêtise. J’attrapai un sort en matière légère et fluide ainsi qu’un débardeur très échancré. Je revins pour me mettre sous ma couette. J’ouvris l’autre côté du lit, tapant sur le matelas pour qu’il vienne. Puis je me mis dos à lui pour l’inciter à venir me faire un câlin.

ne fois m’être changé sous les yeux attentifs de l’homme qui allait partager mon lit cette nuit, il se mit en caleçon et se coucha à côté de moi. Il me fit un câlin dans mon dos en mettant la main sur mon ventre. Je souriais. Nous allions entrer dans le sommeil et Daisuke me dit qu’il m’aimait. Ceci me glaçait le sang, mais je ne devrais pas. Je devais assumer le fait que je suis en « couple ». Bien que ce mot est étrange et sa définition inexistante dans le dictionnaire. Bref, je fis le vide dans ma tête et trouva le sommeil.
C’est une drôle de sensation qui me réveillait. Comme si mon chien s’amusait avec son ballon et qu’ensuite pour le relancer il était plein de bave. J’ouvrit les yeux d’un coup et vu que Daisuke me mordillait les seins... « Euh sérieusement ! A huit-heure du matin !? ». N’étant ABSOLUMENT pas du matin je n’arrivais pas à appréhender chacun de ses mouvements, ses paroles. Du coup, il m’embrassait mais c’est comme s’il n’y avait rien eut et parti à la vitesse de la lumière. Je trouvais tout de même la force de lui crier dessus !

-DAISUKE T’ES UN MALADE ! QUAND JE TE REVOIS JE TE FAIS LA MISERE !!!

Je remis la tête sous ma couette, jurant sur toutes les divinités du monde avant de me rappelé que je devais aller travailler. J’avais envie de hurler et de trucider ce pervers fétichiste des poitrines !

//Elisa quitte le RP/Fin du RP//