J'ai entendu un bruit... [Pv: Larry]

Samedi 15 Mars 2014:

18h15:
J'ai passé la journée à rester à la maison sans sortir. En même temps, avec le temps pourri qu'il y a eu pendant toute la journée... J'ai passé mon temps sur l'ordi à jouer ou à regarder des mangas...

18h43:
Je fermai mon journal après avoir écrit ma journée. De toute façon, je n'avais pas fait grand chose de la journée, alors ça ne fut pas vraiment long. Même si j'avais eu la super idée de mettre les heures où je marquait des choses, ce qui m'embrouilla assez vers la fin. Je ressortie mon ordi, puis me mis à regarder Black Butler, dont la saison 3 venait de sortir (même si IRL, elle est sortie entre Août et ce mois-ci). En y repensant, c'est assez étrange de faire ça, sachant que je suis timide et assez trouillarde pour ce qui est de seulement être avec d'autres personnes.

19h30:
Je fus surprise de constater en allant dans la cuisine pour me préparer un repas réchauffé qu'Ichigo n'était pas dans la maison. Je pensais qu'elle serai rentrée depuis le temps, mais je l'avais entendue partir dans la matinée et elle n'était pas encore revenue. Enfin... Elle devait avoir des choses à faire quelque part.

20h25:
°Bon... Je termine cette vidéo et après je me couche...°

23h15:
J'étais emmitouflé dans ma couverture sans parvenir à dormir. Il est vrai que je m'étais couché un peu après que j'eu pensé qu'il fallait que je me couche après avoir finis ma vidéo, c'est à dire 20h55 au lieu de... 20h35? Mais je pensais que je me serai endormis plus vite... Je commençais enfin à m'endormir, quand un bruit sourd me sortis soudainement de mon début de morfale. Un bruit de verre brisé tombant par terre, ou... Peut être la clé qui était resté sur la serrure de la porte d'entrée qui tombait par terre. Je ne su pas vraiment sur le moment. J'allumai la lumière, puis commençai à me lever, sachant que j'étais "couché" depuis quelques heures, j'étais en robe de chambre.

Contexte 3~ Jour 15

J'ai entendu un bruit...
feat. Cynthia Ina

Samedi 15 mars 2014 : Il est 22h20, l'heure de me mettre au travail. J'ai trop attendu. Nous avons trop attendu. Je veux les voir trembler et se débattre pour survivre, ces fourmis. Je m’ennuie à mourir, il n’y a aucun programme d’intéressant qui est susceptible de passer à la télévision alors je n’ai rien à perdre. Mes domestiques ne sont pas à la maison. Partis depuis hier soir en week-end pour se rendre chez leur famille, j'imagine. Je ne suis pas un tyran et je leur accorde des jours de congé. Ils reviendront lundi pour sûr. La seule qui n'ait pas quitté la demeure n'est autre que Marie mais cette dernière dort déjà comme un loir. De plus, elle est tellement dure de la feuille que je serai rentré avant qu'elle ne puisse se rendre compte de mon absence.

J’ai songé évidemment à mes préparatifs. J’ai enfilé une tenue noire pour me donner un air plus sinistre. Gants, bottes à lacets, jean, long caban, sweat à capuche, la panoplie parfaite pour garder l’anonymat. Je me suis armé d’un couteau de cuisine que j’ai aiguisé. Ensuite, direction ma cachette secrète. Mon transformateur de voix est fonctionnel. J’ai réalisé les branchements nécessaires et comme convenu, je l’ai dissimulé dans mon masque à gaz au niveau de ma bouche. Le masque est noir comme la totalité de la tenue. Porté, il est encore plus terrifiant. Ma vue a beau être plus restreinte avec, je n’ai pas rencontré de difficulté pour me rendre à l’extérieur. Il est à présent 23h03 précisément.

Ma discrétion est assurée. La nuit parvint à camoufler mes déplacements et laisse supposer que je suis un spectre. Le voisinage est vide. Ils sont tous allés faire la fête au bar ou en boîte de nuit. Je n’ai donc absolument rien à craindre. Personne ne s’opposera et ne détectera que l’individu suspect qui rôde dans les parages s’avère être Larry Atsan Mantis. J’ai marché je-ne-sais combien de temps pour arriver devant la curieuse petite maison de deux jeunes étudiantes, Ichigo et Cynthia. Que le fun commence...

Avec une infiltration dans le jardin digne d’un James Bond, je m’approchai de l’entrée, brisai un carreau pour ouvrir la porte de l’intérieur et me faufilai dans l’habitation. La clé sur la serrure, je verrouillai la porte et m’en emparai pour ne pas permettre à ma victime de prendre la fuite. Mes pas étaient pesants sur le parquet qui grinçait à souhait. Je tirai mon couteau de ma ceinture à mesure que je ressentais une présence. Je ne venais pas m’aventurer en terrain conquis, c’était certain. Après avoir parcouru quelques couloirs de la maison, je m’arrêtai devant une salle dont la lumière était allumée. En regardant au travers de la serrure, je su qu’elle était occupée. Parfait. Avec ses cheveux roux, il s’agissait de Cynthia. J’avais eu l’occasion de l’apercevoir seulement. Je tournai la poignée de la porte de la chambre fermée et dans un fracas singulier, l’ouvrit en grand, dévoilant ainsi ma silhouette menaçante.

- Bonsoir, Cynthia.

J’avais marqué une légère pause entre les deux termes. Ma voix était grave, inhumaine et méconnaissable. Il y avait un aspect robotique et monstrueux dedans qui accentuait le côté cruel et lugubre de la scène. Le costume joue également un rôle considérable. Je m’avançai tout en levant le poignet tenant fermement l’arme blanche afin de la frapper d’un coup ou au moins l’effrayer. Je crois l’avoir manqué cette fois…

Code by Aphrodite KTH

Je n'entendis aucun bruits pendant quelques minutes jusqu'à ce que quelqu'un ouvre la porte dans un grand fraqua. Ce quelqu'un ne ressemblait ni plus ni moins à l'un des soldats de la première guerre mondiale ou de la seconde suivant les points de vues, surtout à cause du masque à gaz qui recouvrait tout son visage. On pouvait aussi l'apparenter à la mort, même si... il allait justement essayer de me tuer! Une phrase sortit de la silhouette. Il me disait bonsoir. Quelle ironie sachant ce qui allait surement m'arriver dans quelques secondes. Il finit par s'avancer avec l'arme qui allait être celle de l'assassin de Cynthia Ina. J'eu presque le temps de me voir morte, gisant au sol, pleine de blessures et la gorge tranché comme si il s'était agis d'un animal. Je sortis vite cette pensée de mon esprit. J'avais encore quelques chances de survie, et j'avais un petit avantage. Je connaissait mieux cet endroit que le tueur, en suivant la logique que personne n'avait été invité ici depuis que j'y habitait. Un premier coup siffla du côté de mon oreille droite. Il m'avait manqué, ou peut être pas. Je n'en savais rien. Mais vu que je ne sentait pas de douleurs, il avait dû manqué son coup. Mais il n'allait pas refaire la même erreur. Il fallait que je trouve un moyen. D'un côté du tueur, il y avait mon lit. Un espace ou je pourrait sauter, mais il vallait mieux alors que je fasse vite. C'est à dire maintenant! Je sauta sur le lit, pris mon portable en passant qui se trouvait sur la table de nuit, puis en voulant sauter, tomba et fit un roulé boulé jusqu'à la porte, me cognant contre le mur, et je ne pu m’empêcher de pousser un petit cris. °Allez Cynthia, C'est bon, t'es encore en vie, mais mon dieu... Cours!° Je me releva en vitesse pour courir à l'extérieur de la pièce. J'arrivai à la porte d'entrée et essaya de l'ouvrir. Fermé à clef. D'ailleurs, il n'y avait plus de clef du tout, même sur le meuble où on les posait d'habitude. Il fallait donc que je monte à l'étage. Je courue vers les escaliers...

Contexte 3~ Jour 15

J'ai entendu un bruit...
feat. Cynthia Ina

Je ne suis pas du genre à me louper. Je voulais que l'amusement dure plus longtemps, c'est pour cette raison que je ne l'avais pas tué tout de suite. Je reconnais également qu'elle avait été habile pour m'échapper. Elle s'était manqué sur la fin en tombant mais avait eu la volonté et l'intelligence de se relever avant que je ne lui porte le coup fatal. La lame du couteau l'avait effleuré de très près, de trop près. J'enrage à l'idée de la voir me filer entre les doigts. La prochaine fois sera la bonne ! L'arme toujours en main, je la poursuivis alors qu'elle tentait désespérément de sortir du pétrin dans lequel elle était. Quel dommage que la porte soit verrouillée et que ce soit moi qui ait les clés ! Tout en me rapprochant dangereusement de la rouquine, je sortis les fameuses clés de ma poches, les faisant tinter par la même occasion en ricanant, l'air de dire : "Haha, c'est ça que tu cherches ?". Désolé de me montrer aussi diabolique avec cette demoiselle fragile ! C'est simple, je ne fais aucune distinction ! Les personnes qui ont la malchance de croiser mon chemin se mangent ma lame sous le nez ! La rouquine courra une nouvelle fois et alors qu'elle commençait à monter et se trouvait en bas des escaliers, j'attrapai sa cheville droite et la retenait. Mon emprise était puissante, elle m'appartenait maintenant.

- Quel est le problème, Cynthia ? On dirait que tu as vu un fantôme !

Je laissai la lame froide de mon couteau se balader sur sa peau puis la marquai, créant ainsi une entaille profonde sur son mollet. Je finis par la lâcher puisque je reçu un coup au visage qui me déstabilisa et éveilla chez moi une colère farouche. A toute vitesse, je remis ma capuche correctement. Je montai ensuite les escaliers et me lançai à la recherche de ma victime...

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Je commençais à monter aux escaliers, quand une main m'attrapa fermement la cheville. Déjà qu'il m'avait nargué en me montrant les clefs quand j'eu essayé d'ouvrir la porte, maintenant, il me retenait. Il me retenait tout en me demandant ce que j'avais. Sérieusement? J'avais un type avec un masque à gaz voulait me trucider, et il se mettait à me demander ce que j'avais?!Je vis sa lame passer, puis une vive douleur me pris. Non... Pas mourir... Je donna un coup de pieds au hasard ce qui toucha son visage. Enfin... Je crois? Je remonta en vitesse les escaliers mais avait horriblement mal au mollet. Une fois en haut, je constatai que j'avais une entaille et que plusieurs gouttes de sangs étaient tombées pendant ma montée. Oh non... Mon seul espoir était le portable que j'avais... Hein? Non... Ça n'était pas... Je regardai rapidement les escaliers où mon tueur montait, et vit que... Je l'avais fait tomber en donnant mon coup tout à l'heure. Il manquait plus que ça! Déjà que j'avais cet homme à mes trousse, il fallait en plus que ça soit mon soir de malchance! Le téléphone fixe... Etait toujours en bas, et j'avais toujours cette douleur. Je "courue" à cloche pieds en mettant ma main sur la plaie pour éviter qu'il puisse me suive à la trace. J'avais tellement vu de films où le tueur retrouvait sa victime comme ça que je continuai d'avancer comme ça. Le problème, c'est que ça faisait beaucoup plus de bruit que si j'avais courue. Je m'enferma dans le placard d'une des pièces et me mis derrière tout les vêtements de celui-ci. J'entendait mon cœur frappant dans ma poitrine. J'avais tellement peur que je sentie une larme couler sur ma joue. Ma respiration était forte, irrégulière, tellement que je me ms à avoir peur qu'il me retrouve comme ça. Je fermai les yeux un instant pour me calmer...

Contexte 3~ Jour 15

J'ai entendu un bruit...
feat. Cynthia Ina

En montant les escaliers, mon pied droit se heurta à un objet déposé sur une des marches. Il s'agissait d'un portable et il n'appartenait pas à n'importe qui puisque le regard de la rouquine que je distinguais dans l'obscurité signifiait bien des choses. Je n’eus aucun scrupule et l'écrasai sur mon passage, poursuivant ma quête mortelle. La tension touchait à son comble. Ma victime avait laissé quelques gouttes de sang minimes sur son passage mais c'était surtout le bruit qu'elle faisait qui me guidait. On va jouer à cache-cache ! Je fouillai bec et ongle les pièces, ayant l'optique de la retrouver et de lui arracher des cris. Je me rapprochai inconsciemment de la cachette. Il n'y avait aucune issue pour elle. Elle devait savoir qu'à un moment ou à un autre, je la découvrirai. Comme quoi son ingéniosité n'avait pas été à la hauteur longtemps...

Je rentrai dans une salle munie d'un placard, d'étagères, de meubles quelconques. Le silence qui y régnait me permettait de mieux surprendre les bruits suspects. De plus, j'ai l’ouïe fine. Je parvins ainsi à détecter une respiration bruyante et saccadée. Naturellement, je me dirigeai vers le placard. Je frappai trois coups légers sur la porte puis ouvrit. Ma victime s’y trouvait, tétanisée et en sanglots. Je m’emparai furtivement de sa gorge avec ma main libre, la plaquant contre le fond du placard. Je ne l’étranglai pas malgré le fait que mon étreinte se resserrait. Je gardai une certaine distance.

- Tu veux que je te raconte une histoire ?

Je marquai un arrêt.

- Personne n’est en sécurité ici. Même vos policiers… Ils ne peuvent pas vous sauver. Ils n’ont pas empêché le meurtre de la jeune infirmière et n’ont toujours pas mit la main sur le coupable. Quel exploit. L’ennemi que vous recherchez est partout. A l’intérieur de votre maison, sous votre lit, dans vos misérables vies. Il vous observe…

Après avoir terminé mon monologue, je la lâchai et fit un grand pas en arrière tout en continuant de la regarder. Mes yeux étaient quelque peu voilés par le masque mais les cheveux de Cynthia paraissaient toujours aussi brillants. Je patientais, le couteau à la main, les bras le long du corps, guettant l’instant où elle daignera sortir.

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[Désolé du temps de réponse, la 3ème donne plus de devoirs à faire que je ne le pensais! ^^"]

J'ouvrit les yeux, et il était là, devant moi, me fixant derrière son masque, ce qui me laissai échapper un cris de terreur. Il me prit soudainement la gorge, et je me cognai la tête contre le placard pendant qu'il m'y plaquait. Malgré le fait que je voulait de toutes mes forces m'enfuir, quelque chose me retenait. Pas que sa main, mais... J'étais paralysée sur place! Impossible de bouger le petit doigt.
<<Tu veux que je te raconte une histoire?>> Cette phrase me fis frissonner. Comme toutes les personnes que quelqu'un essaie de tuer avec un couteau de cuisine [et celles qui lisent peut être ce rp], je savais que ça n'allait pas faire partie des histoires pour enfants que nos parents nous lisent avant que l'on aille se coucher (bien que j'aurais préféré), même si je ne me souvenais pas si mes parents biologiques m'en avaient lues (et que mes adoptifs ne m'on en pas lues d'après ce que je me rappelle). Puis il reprit, disant que personnes n'était en sécurité ici et que même nos policiers ne pourraient nous sauver, puisqu'ils n'avaient pas réussi à empêcher et à trouver le meurtrier de Charlotte Costa. Cette infirmière qui avait disparu et dont la police n'avait toujours pas retrouvé la jeune femme ou même son corps. Il me relâcha, et je tombai au fond du placard. J'était à bout de souffle, apeuré, et je le voyait malgré tout toujours, devant moi, malgré que la limite du placard et les vêtements nous éloignaient.

Si je sortais, même en courant, il allait juste avoir à planter le couteau qu'il avait dans l'une de ses mains. Et si je restais là, ça aller surement se terminer de la même façon. Alors la question n'était plus "comment je vais m'en sortir", mais plutôt "de quelle manière vais-je le moins souffrir en mourant"? Pourtant, je n'avais aucune envie de mourir ici, mais je ne pouvais pas non plus lui demander grâce, puisqu'il avait l'air bien décider de me tuer à la fin. Au final, c'était comme un jeu vicieux auquel on m'avais obligé de participer. Qu'importait mes choix, à la fin, tout le monde savait qui allait le gagner. Mais dans ce cas là, ne valait-il pas mieux que j'essaie de survivre le plus longtemps possible?

- ... Et pourtant...

Je m'arrêtai un instant le temps de prendre de quoi lui lancer à la figure pour le distraire le temps de m'enfuir. De toute façon, je mourrai si je restais là, et je mourrai aussi si je sortais sans rien faire.

- Je n'entrerai... pas dans son jeu!

Ou dans le sien. Il devait s'agir des deux même personnes de toute façon... Mais quand on y repense, c'est stupide de dire ça, puisque je me trouvais en ce moment même, en plein dedans. Je lui jetai donc la boîte en carton qui se trouvais à côté de moi, qui était remplie de papiers et dessins en tout genre. Ça me laissais quelques secondes pour sortir de là, et commencer de descendre les escaliers. Je sortis alors d'un coup, et couru jusqu'au escaliers, puis les descendis quatre à quatre. Je continuai de courir une fois être arrivée en bas, sachant très bien où j'allais devoir m'enfermer cette fois.

Et pour me faire pardonner de mon retard...:

Contexte 3~ Jour 15

J'ai entendu un bruit...
feat. Cynthia Ina

Tiens, curieux. C'était bien la première fois que je l'entendais parler. J'avais fini par croire que cette demoiselle était muette ! Certes, les circonstances peu agréables m'empêchaient de relever mais elle avait un timbre de voix fragile et délicat. Je ne prête pas attention à ce genre de détail. Ce n’est pas parce qu’elle chante comme un rossignol que je l’épargnerai. Et encore faut-il qu’elle soit un rossignol, ce qui est, vous le savez, improbable.

« Ne pas entrer dans son jeu ? » Trop tard, petite, tu y es déjà ! Si tu penses pouvoir t’en extirper, c’est que tu regardes encore les bisounours à la télévision ! Tu peux courir et courir autant que tu le souhaites, je finirai toujours par te trouver. Et quand tu penseras t’être enfin débarrassée de moi, je réapparaitrai et te pourchasserai de plus belle jusqu’à te porter le coup fatal… Je ne lâche jamais ma proie. Etre tenace est une qualité, non ?

Tout cela pour dire que ma victime venait de se rebeller contre moi malgré le fait qu’elle était morte de peur. Après m’avoir balancé à la figure la première boite en carton qui lui tombait sous la main, elle en profita pour se sortir du traquenard dans lequel elle était prisonnière. Les feuilles de papier avaient troublé ma vue, ce qui explique mon temps de réaction plutôt lent… Alors qu'elle fonçait hors de la pièce, je marquais un arrêt, me baissais afin de ramasser un des dessins tombés au sol. Je le glissai dans ma poche. Il est toujours bon de garder un souvenir... Je repris ensuite mes activités, c'est-à-dire que je jouais désormais à cache-cache avec elle.

Les escaliers descendus et le couteau bien en main, je partis donc à sa recherche. Et ce fut loin d'être difficile. La pauvre se précipitait vers la cuisine. Avec un peu d'élan, je pourrai plante le couteau sur le mur à côté d'elle pour la choquer. J'ai déjà fais ça. Je suis un expert en la matière. Après tout, je ne peux m'empêcher de joueur aux fléchettes sur une photo d'Arthur, de Gaëlle ou encore de Peltier ! J'ai l'impression que ma vie ne rime qu'à me conduire comme une enflure... Mais bref ! Comme convenu, le couteau alla se planter juste à côté de la belle, en l'effleurant par la même occasion.

- Je doute que ce soit le moment pour faire des cupcakes, chérie.

J'aime le sarcasme. Et surtout, j'aime être un bâtard. Les gens me le rendent bien ! Je me rapprochai, reprenant mon couteau. Voyons voir ce que cette chère Cynthia compte faire maintenant...

Spoiler:

Code by Aphrodite KTH

Je me dirigeais toujours vers la cuisine, lorsque le couteau de ce "charmant monsieur" se planta juste à côté de moi, m'effleurant au passage. De surprise, je m'écroulai un instant au sol. Mais malgré mon affolement, j'arrivais très bien à encore distinguer les pas lourds de mon agresseur. Le faisait-il pour me faire trembler encore plus que je ne le faisais déjà, ou était-ce juste parce qu'il marchait comme ça tout les jours? [Hs: O_o Je viens juste de me rendre compte que je mets souvent des questions que mon perso se pose dans mes post...] Je me relevai d'autant plus rapidement surtout que malgré le fait qu'il marchait, il se rapprochait de plus en plus de moi. J'entrai dans la cuisine. Il fallait que je trouve quelques chose. Je pris le plus vite possible une poêle de la veille traînant dans l'évier et me mis derrière la porte. Quand il passa, je le frappai à la tête, ce qui le fit tomber. J'espérai de toute mes forces qu'il soit assommé, mais qu'il ne soit pas mort. Je ne suis pas une meurtrière, et j'imagine, que c'est l'une des choses que cet homme considère comme un point faible chez ses victime, et utilisable. En y réfléchissant, il peut facilement utiliser ce point faible pour être sur que ses victimes ne le tue pas en essayant de le défendre. Parce que la plupart des être humains ne sont pas des meurtriers. Je me surpris même à m'excuser après mon geste, perdant toute ma crédibilité. Je l'enjambai, et quitta la pièce, en me dépêchant tout de même, n'ayant pas pris le risque de voir si il était vraiment assommé. En fermant les yeux à ce moment là, j'aurai presque pu imaginer le voir se relever en disant: "On ne vent jamais la peau de l'ours avant de l'avoir tué." Et l'entendre ensuite dire: "Tu devrai le savoir non? A croire qu'on ne t'as jamais rien appris à l'école." C'était assez étrange de s'imaginer ça, surtout que je ne pense pas que je connaissais ce type dont l'apparence me faisait de plus en plus penser à Dark Vador, même si sa personnalité ressemblait plus à celle de l’Empereur. Et aussi parce que... QU'EST-CE QUE JE F*UTAIT A ESSAYER DE COMPRENDRE LA PERSONNALITÉ DE CE TYPE ALORS QUE J'AVAIS PEUT ÊTRE VOIR SUREMENT D'AUTRES CHOSES A PENSER?!!! Je pris le téléphone de l'entrée, et tapai le numéro de la police. J'entendis du bruit dans la cuisine.
L'attente que que quelqu'un décroche...
D'autres bruits dans la cuisines...
Toujours cette attente de plus en plus stressante...
Le bruit de ma respiration et de mon cœur affolé...
Quelqu'un décroche! Enfin!

- Ici la police départementale je vous écoute.

- S'il-vous-plaît! J'habite 2 rue Albert Camus à [Nom du village... Faudrait peut être en inventer un, parce que du coup, ça fait perdre tout le sérieux du rp de mettre ça je trouve! X3]! Et je me fais agresser chez moi... Je vous en supplie aidez-moi!

Je n'avais pas bégayé... Sauf qu'il fallait bien sur que ça soit dans un moment comme celui-ci et pas dans un... Quelque peu plus... Cordial?

- Ne vous inquiétez pas Mme, nous arrivons.

Ne... Pas m'inquiéter? J'aurais bien aimé les y voir moi! C'est sûr que lorsqu'on se fait agresser par un dangereux psychopathe, on reste calme! Non, mais plus sérieusement. J'étais toujours sous le choc, l'homme venait de se relever puisque j'entendais un léger bruit de lame se faisant affûter. J'aurai peut être mieux fait de vérifier... Non, sinon, il m'aurait surement attrapé plus vite. Alors... Le frapper une deuxième fois?... Je passai dans le salon, et me mis sous une table, me recroquevillant totalement. J'étais morte de peur. Étrangement, j'étais encore plus effrayé que lorsque je le fuyait dans toute la maison. Surement parce que... Là... Je n'avais jamais été aussi proche de la vie et de la mort en même temps. D'un côté, je pouvais être sauvé, et de l'autre... Mourir avant que la police ne soit arrivée...

[Ça fait bizarre de faire dire Mme... Mais quand on connais pas la personne et qu'on est au téléphone, on est obligé de dire Mme. Non? ... Me voilà qui me pose des questions sur la langue française... XD Bon... Sinon... Désolé de t'avoir ENCORE faite attendre! On dirait qu'on est aussi forte toute les deux pour mettre du temps à répondre...]

Contexte 3~ Jour 15

J'ai entendu un bruit...
feat. Cynthia Ina

Je me demandais ce que cette petite manigançait. Je l’avais vu se relever puis filer dans la cuisine. Pour dire vrai, un bruit sourd d’ustensiles m’avait interloqué. Je prolongeai prudemment mon chemin vers la pièce dans laquelle elle s’était cachée et alors que j’avais passé la porte, je me souvins seulement d’une douleur forte au crâne puis d’avoir été plongé dans le noir pendant un certain moment, juste le temps de soulager ma peine. Elle n’était heureusement pas parvenue à m’assommer. J’avais repris mes esprits assez vite et m’était relevé dans la minute qui suivait son coup de poêle. J’avais observé attentivement ses mouvements et ainsi, savait pertinemment où elle avait décidé de fuir. Qui plus est, je l’entendais s’agiter. La police ne compte pas tarder à arriver, je vais devoir presser le jugement dernier ! Je déteste ne pas savourer le moment présent !
Tout en me dirigeant vers le salon, j’affûtai ma lame avec vigueur. Comme ça ce sera comme dans du beurre ! Je sifflais un air entrainant et guilleret et faisait mine de la chercher.

- On a décidé de jouer à cache-cache ? J’espère pour toi que ta cachette est infaillible, petite !

Toute la décoration y passa. Je fouillais sous les rideaux, en dessous des commodes… Même dans les endroits les plus improbables, l’intérêt étant de faire durer le suspense !
D’un pas de loup, je me déplaçai jusqu’à la table, une table assez basse pour abriter quelqu’un. Je plaçai mes deux mains afin de la soulever et…

FLASHBACK/ Larry, 9 ans

Je suis réfugié sous mon lit. Ma mère est rentrée de son rendez-vous amoureux, furieuse. Je crois que cela s’est mal passé avec cet homme. Elle ne l’a pas dit, elle n’a jamais rien dit. Elle m’en veut. La voisine a dû lui dire. Je me suis battu ce matin.

- Où se cache encore, ce sale mioche ?! Larry ?! Houhou ! Maman te cherche ! Tu as décidé de jouer à cache-cache indéfiniment ? Tu sais que Maman déteste quand tu n’obéis pas, que tu l’as mets très en colère et qu’elle adorerait TE FLANQUER LA PLUS GROSSE CORRECTION DE TA VIE !!! Tu entends ?!

Je tremble comme une feuille morte. Je la vois se balader dans ma chambre. Je devine que son visage est tout rouge. Elle est toujours rouge lorsqu’elle me hurle dessus. Elle finit par s’arrêter devant mon lit. Je pousse un gémissement que j’étouffe immédiatement. Trop tard. Le lit est léger. Elle place ses deux mains afin de le soulever et…

FIN DU FLASHBACK

…elle se renverse. Je finis par m’exclamer, satisfait : « Trouvé ». Mais ma satisfaction était de courte durée. C’était curieux. J’avais une impression désagréable de déjà-vu. Et ces visions… Pourquoi fallait-il qu’elles surviennent dans un instant aussi critique que celui là ? Je me sentis soudainement faible, tétanisé par un fantôme du passé. Puis, j’entendis les voitures de police avec leur gyrophare bien en marche. Il ne manquait plus qu’eux… Ils avaient dû réveiller tout le quartier ! Il était inutile et dangereux de rester plus longtemps dans les parages. Tant pis, je décidai de prendre la poudre d’escampette. Avant que l’on ne puisse m’attraper ni même m’apercevoir, je partis me cacher à l’abri pendant un certain temps. Bien entendu, je n’avais pas laissé le moindre indice. Même pas quelques larmes…

/Larry quitte le RP/

Code by Aphrodite KTH

J'étais toujours recroquevillée sous la table. Je tremblais, je n'en pouvais plus. Il se rapprochait. Je me remis alors à pleurer. Il dit quelques chose comme quoi je jouais à cache-cache… Dans ce cas, il s'agissait de la partie la plus dangereuse et glauque que j'eus jamais faite. Je l'entendis chercher dans une grande partie de la pièce. Mais la table sous laquelle je me trouvais était vers le centre de la pièce. Les seules chose qui me cachaient étaient la nappe se trouvant dessus, et l'un des fauteuils posés devant. Pas grand-chose en somme.
Je sentais une boule se former au fur et à mesure qu'il se rapprochait. Pensant souvent qu'il allait m'attraper, alors qu'il finissait par regarder sous l'un des meubles à proximité. [elle dit ça aux sons, elle ne le voies pas si ce que je mets prête à confusion]
Il souleva alors la table. Je ne put empêcher le cris qui suivit. J'étais toujours en pleures. Oui il m'avais trouvé. On dirait que je n'avais pas tenue suffisamment longtemps. Je fermai les yeux. Mais… Le coup ne vint pas. Un moment d’hésitation peut être ? Je commençai alors à entendre le bruit des voiture de police. J'ouvris les yeux. Mon agresseur avait déjà disparu. Comme un fantôme.

//Fin du rp//

Sujet: Re: J'ai entendu un bruit... [Pv: Larry]

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